vendredi 16 mai 2008

Une certaine odeur de catastrophe




Le consortium Rabaska vient de marquer un grand coup en décrochant un contrat d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié du producteur russe Gazprom.


Un grand coup vraiment? Les Russes dans ce dossier sont dignes des anciens agents du KGB. Tout est "top secret" des négociations jusqu'au deal lui-même en passant par la grande variante nébuleuse: la fiabilité de Gazprom. Ceux-ci ont toute la difficulté du monde à fournir dans leur propre cour et il serait soudainement efficace en Amérique? Et où en Amérique de toute façon? à Lévis? Le projet Rabaska n'a que des adversaires à Lévis. La population ne veut rien savoir d'un projet de port méthanier et de gros réservoirs dans leur cour. Et ce même si le bureau des audiences publiques en environnement a donné son approbation à toute l'affaire. Est-ce que le Bureau et le gouvernement ont le même compte épragne à la banque ça c'est une autre histoire mais la richesse créée par Rabaska et les taxes et les emplois qui en découleront, le Québec (et la ville de) en aurait plus que besoin.

Avec la folle explosion des prix dans la bulle "énergie & carburant" (si un telle bulle existe) le Québec et l'Amérique entière doit absolument diversifier ses sources d'énergie. Lorsque utilisé intelligemment, le gaz naturel permet de remplacer des sources d’énergie beaucoup moins vertes comme le mazout lourd. Toutes les solutions vertes doivent être explorées en 2008.

Laissez-moi avoir des doutes sur les Russes qui viendrait nous dire comment rendre la planète plus verte. Z'ont des meilleurs spécialistes que les nôtres depuis Tchernobyl?

Les méthodes de gestion de Gazprom sont aussi tout à fait dignes des régimes qui n'en ont rien à cirer de la démocratie. Gazprom a coupé en 2006 l’approvisionnement à l’Ukraine affolant d’autres pays européens alimentés par le même conduit en plus d’avoir menacé l’Allemagne de faire de même. Tout à fait rasurant...

Une fois l’entente signée avec Rabaska, le géant russe ne pourrait pas changer les termes, s’accordent pour dire les spécialistes. Mais Gazprom pourraient décider de s'en foutre complètement aussi. Après tout son ancien PDG est aussi l'actuel président Russe, Dimitri Medvedev. Président (pantomime de Poutine) du même gouvernement Russe qui n'a pas hésité à faire assassiner une journalsite Tchétchène parce que ses articles critiques visaient trop juste. Alors là si y a le moindre boomer qui s'enchaine à une rocher sur la Rive-Sud de Québec en dénonçant le projet, je n'ai aucun problème à imaginer "qu'ils tireront sur la plogue" comme ils l'ont déjà fait chez eux avec le projet de la construction d’une usine de liquéfaction du gaz naturel au nord de Saint-Pétersbourg. Si les projets sont morts-nés au gré des humeurs Popovs faut-ils se réjouir complètement de ce deal secret? On peut y voir un potentiel certain mais on peut aussi avoir des raisons de douter et d'y voir un éléphant blanc... Sont splendides les éléphants Russes mais faudrait voir derrière la beauté. Faudra ouvrir l'oeil avant la signature de ce contrat (car pour l'insatnt ce n'est qu'une entente de principe) sur la manière dont Gazprom réussira à fournir l'Europe cet été, ceci pourrait être éclairant et aidera à déterminer si il s'agit d'un bon filon ou d'une fuite qui pue.

Est-ce que ça urge tout ça de toute façon? Junex est en train de nous dire qu'on aurait peut-être tout ça ici chez nous.

Il y a de ses gazs inodores assez vicieux.

Il y a de ses ballets russes qui sonnent faux.

Rabaska rime-tellement avec Gaspesia.








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