dimanche 13 juillet 2008

On vous regarde

C'est la grosse histoire en Angleterre.
Max Mosley s'est fait pincer les fesses à l'air en pleine séance de fantasme.

Bien que je trouve ce type d'envie diffcillement compréhensible je crois qu'il est de notre devoir de ne pas le juger. Ce qu’a fait Mosley n’a rien de criminel et ne met pas en danger la sécurité de son pays. Il fait bien de se défendre. Il devrait aussi attaquer, ce qu'il fait je crois en poursuivant le journal qui a publié l'histoire et la maison des "plaisirs" qui l'a vendu au journal.

Les fantasmes qui animent les individus relèvent du domaine privé et personne n'a d'affaire à mettre son nez (ou quoi que ce soit d'autres!) là-dedans.

Ce qui est d'ordre sexuel c'est comme les chiottes ça devrait toujours rester dans le plus-que-privé. Mais le privé se dilue. Avec le surplus d'informations que l'on obtient soit du net soit des médias écrits, télévisuels, radios, électroniques il devient facile de brouiller la frontière entre ce qui devrait rester public et ce qui ne le devrait pas.

Je me rappelle d'un cas il y a 3 ans en Ontario où un employé du gouvernement avait vu sa boss se faire réprimander car elle lui avait obtenu un poste de manière inapropriée en la faisant passer devant plusieurs autres candidats. L'engageant avec plusieurs irrégularités dans le processus. Tout ce que l'état lui demandait était de rétrograder le candidat en question. Ce que la dame a choisi de faire à la place fût de commander une conférence de presse où elle a annoncé qu'elle couchait avec ce candidat depuis quelques temps ce qui était 100 fois plus que ce que les journalistes sur place attendaient de sa part. Son fils et sa fille étaient à ses côtés et se noyaient tous deux dans la honte. Le mari cocufié était (compréhensiblement) absent. Madame avait jugé que tout le monde devait être mis au courant alors que personne ne se posait même la question. Elle était entré dans tous les détails de leur première rencontre jusqu'aux courriels amoureux pour le plus grand plaisir des journalistes engourdis par la politique locale habituellement drabe.

Elle avait choisi dans un grand élan d'inconscience de jeter tous les projecteurs sur sa personne. Faisant mal paraitre tout le monde et surtout ceux qui l'avaient engagé. Elle avait été remercié de ses services dès le lendemain.
Dans son cas à elle, elle s'était elle-même projeté dans la gueule du loup volontairement. Peut-être dans un ultime geste de sabotage. Ce qui n'étais pas du tout le cas de Max Mosley.

Ceci m'amène à une autre bande de kid kodak volontaires et de relatifs désespérés: les candidats de l'émission Américaine Big Brother. Je l'ai déjà stipulé l'été rend le cerveau mou. Un pêché duquel je suis tout à fait coupable est celui de tomber dans cette télé-réalité douteuse. 24 heures sur 24 des rats...euh...des jeunes et moins jeunes inconnus sont filmés à vivre ensemble. Ils auront toute une série d'épreuves qui fera un chef pour la semaine et mettera en péril deux candidats ce qui forcera tout le monde à créer des alliances secrètes et à manipuler son prochain afin que un à un ils s'éliminent entre eux.
Le dernier deviendra millionaire.

J'adore le côté "laboratoire humain" de la chose. Les différents comportements et différentes réactions entre gens qui se détestent , qui croient s'aimer ou se connaitre. Je le dis souvent j'aime voir les gens penser à l'écran et cette émission nous offrent des tonnes de réactions à l'état brute.

On y dissèque vraiment une partie de l'Amérique et c'est en général à pleurer de desespoir pour le genre humain.

Ça commence ce soir.
Et j'ai hâte.
C'est un dommage collatéral de l'été.
Ça rend un peu con.

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