mardi 9 septembre 2008

Le Gladiateur Nouveau


Il fût un temps où l'athlète proffessionel étais l'extension du citoyen moyen. Un certain reflet du col bleu au salaire modeste mais honnête travailleur. Pas d'éducation mais en contrepartie le couer de trois gladiateurs pour se battre contre l'ennemi.

Un soldat dans une ère où la guerre se jouait devant un public dans le gradins. Un gldiateur des temps modernes.

Je pense au Rocket. A Jackie Robinson. Des gars qui ont dû se battre contre des carcans sociaux et des menaces de mort. Il étais facile de s'identifier au petit french canadian pea soup qui se battais contre ls méchants anglos ou pour le noir menacé par le racisme d'un Babe Ruth et de tout un peuple.

Même Guy Lafleur beaucoup plus tard a tout de suite attiré la sympathie entre autre quand il a réalisé par pur hasard (un chèque égaré dans un bus)qu'il étais moins payé que des joueurs de quatrième trio. Tout de suite son image de héros s'est bonifiée. Voilà un honnête travailleur, si honnête qu'il ne s'est jamais demandé si les autres faisaient plus de sous que lui. Voilà un bon bougre qui se donne tellement à son club qu'au delà de la victoire il n'y a que la préparation au prochain match et rien d'autre. Pas même l'envie d'être riche. Et cette image est loin de s'être étiolée. Suffit de regarder le vent de protestation qui s'est levé l'an dernier au moment où le démon blond se faisait arrêter pour avoir menti à la cour sur son fils. C'est tout juste si la cour ne s'est pas fait passer à tabac par la population.

Lafleur est devenu un intouchable parce qu'on y reconnait son beau-frère, son fils, son père, son frère, son oncle.

Les temps ont drôlement changé.

Si les athlètes sont tout aussi peu éduqués (quoique moins qu'avant, merci Steve Martins Joé Juneau, Mike Richter) les propriétaires ont compris que c'étaient bien eux qui faisaient le show. Eux qui remplissaient les gardins et qui les rendaient riches . Leur agents l'ont compris encore plus. Les agents des joueurs ont réussi le coup de génie de rendre public presque toutes les informations concernant les contrats des joueurs encourageant ainsi la surenchère et favorisant inévitablement les joueurs eux-mêmes.

Autrefois un entraineur menait son équipe d'une main de fer. Le seul boss à bord. Maintenant un joueur peutr demander son remplacement en tout temps. Aujourd'hui l'entaineur est le premier jeté si les résultats n'arrivent pas. Il ne coûte rien, il est donc facilement interchangeable.

Aujourd'hui un athlète peu rester des mois chez lui faisant languir 5 ou 6 clubs au gré de ses sentiments. Un jeune russe qui a signé un contrat l'engageant à un club peut le renier car sa signature n'a pas la valeur de ses envies à ses yeux.
Barry Bonds, Kobe Bryant, Alexandre Daigle, Mats Sundin, Usian Bolt, Igor Radulov, les ligues se sont créé des divas.

Ainsi le joueur étoile des turbulents Bengals de Cincinnatti dans la Ligue Nationale de Football, Chad Johnson, un joueur en grand manque d'amour et d'attention mais assez talentueux et surtout très riche vient officiellement de faire changer son nom le mois dernier.

Il ne s'appelle plus Chad Johnson mais plutôt Ocho Cinco...

Ocho Cinco...

Johnson, qui est originaire de Miami, avait utilisé les mots «ocho cinco» en 2006 à l'occasion du mois du patrimoine hispanophone dans la NFL. Ce qui signifie «85»(son numéro), écrit en lettres, en espagnol.

Pour la compagnie Reebok ce caprice signifie de multiples contorsions pour arrêter la production de gilet en cours mais surtout le retrait des boutiques à travers le monde du 85/Johnson qui iront rejoindre le gilet du Canadien 39/Huet réduit à 75% . Donc des pertes importantes.

Dur de s'identifier aux nouveaux héros du sport

Trop d'ego, pas assez d'humilité.

La fable de la grenouille et du boeuf s'appliquera-t-elle un jour?

Vive Joe Sakic.

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