dimanche 14 décembre 2008

Linguini Blues


Ce que je m'apprête à raconter est raciste.

Comme dans "inspiré par la race".

Je remarque un trait commun chez mes amis Italiens. Un trait qui commence à me devenir insupportable. L`'étouffement de la sacro-sainte famillia.

Je me rapelle un documentaire sur des jeunes hommes seuls de Montréal où on suivait quelques célibataires mâles. Parmi eux, un Italien d'origine qui vivait avec sa maman à 28 ans et qui déclarait qu'il rechercahit l'équivalent de sa mère en amour. "Comme tout le monde n'est-ce pas? N'est-ce pas ce que tout le monde veut?" disait-il tout juste avant que je ne hurle de mon salon "MAIS T'ES TU MALADE!?!?!?!".

Sans dire que j'avais là le profil de tous les Italiens j'avais là le premier germe de ce qui allait suivre.
C'étais avant que j'habite Montréal-Nord puis Laval. Depuis j'ai pu observé des comportements tribals de meute qui bien souvent m'amusais. Des familles qui achêtent tout le bloc pour pouvoir y loger leur vieille mère, leur père, leur tante. Des matchs de soccer oû le jeune étais supporté par une douzaine de parents, cousins, cousines, mon oncle matante, ami de la famille-presque-frère.

Jusque-là pas de problème. C'est très joli tout ça. Un peu bruyant mais quand même amusant et...sain?

Je ne sais plus.

Car depuis quelques temps je vis avec les dommages collatéraux des enfants gardés dans les jupons de papa/maman trop longtemps.

La version enfant:
Je suis assistant-entraineur d'un club d'Atome B. Nous avons un excellent club qui a de bonnes chances de gagner tous les honneurs de fin de saison et des tournois. Toutefois un de nos plus grand(physiquement) joueur est le fils de l'autre assistant-coach. Il a un léger problème de tempéramment et n'écoute que son père. Qui lui aussi a un problème de tempéramment majeur. Ça fait des matchs pas mal émotifs pour des ti-culs de 9 ans. La chimie de l'équipe est hautement influencée par la combinaison de l'humeur papa/fiston. Son seul fils, qui pourrait ne pas être un mauvais joueur mais qui fait n'importe quoi n'importe comment, est plus utile sur le banc que sur le jeu. 28 de nos 31 buts on étés fait sans sa présence sur la glace, c'est tout dire.

La version trentenaire:
J'ai habité un logement plus jeune , propriété d'un italien, où la fille du proprio restait le logement à côté du mien. J'ai d'abord cru que les parents de la fille restait avec elle tellement ils étaient continuellement chez elle. La pauvre jeune fille de plus de 25 ans avait tellement ses parents dans ses jupes tout le temps je la voyais lâcher un lourd soupir quand ceux-ci quittait les lieux. Ses lieux à elle? Non surement payé par papa.
Un de mes voisins actuel, habitant la maison à côté de ses parents, cousins et beau-frères bien entendu, me harcèle depuis un bout de temps pour travailler dans la grosse compagnie qui m'engage. En fait pour dire vrai c'est plutôt son papa qui fait le travail pour lui car le trentenaire est incapable de se débrouiller sans lui. Dans la grosse compagnie qui m'engage, un des gros défaut de la division dans lequel je travaille est une jeune fille. Italienne bien sûr, qui travaille si mal et qui est la définiton même de l'incapacité généralisée que tout le département en souffre. Elle est la dernière de 4 filles, habitant avec papa/maman bien entendu (29 ans).

La version...(adulte?):
Dans la compagnie qui m'engage on a un magasin pour "friends & family" un magasin V.I.P. où tout le matériel est à 50% du prix régulier. Quelques Italiens que je ne connaissais pas du tout il y a un an ont réussi à s'imisser dans ma vie et à m'utiliser pour les faire rentrer dans le magasin. Toutefois ses gens qui ne sont ni friends ni family pour moi, arrivent toujours avec une poignée de gens de l'extérieur ce qui fait que des tonnes de gens que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam viennent faire les parasites dans notre magasin. J'ai été placé sur la liste noire et mes invités ne sont plus complètement les bienvenue si ils ne viennent pas simplement pour eux, leur tendre moitié ou leur enfants.

J'ai fait passer le message à mes "amis" qui on compris, sauf les deux italiens qui m'ont tous deux demandé:
"D'accord maintenant combien souvent pourrait-on venir d'abord?"

er...

J'ai d'abord spontanément voulu leur dire : "Demandez à papa ou maman il vous le diront" mais c'était trop insultant.
Ensuite j'ai pensé à "I don't know use your judgement, bud" mais ces gens ne sont même pas mes buddy et faire référence à leur jugement pourrait aussi être insultant.

Finalement j'ai choisi l'évidence. Comme un papa dirait à son fils qui lui demande quand manger ("quand tu auras faim fiston") je leur ai répondu "Venez quand vous aurez besoin d'acheter quelque chose"

Au risque de les insulter.

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