mercredi 21 janvier 2009

L'autre midi à la table d'à côté


Plusieurs demie douzaine d'employés au bureau réunis autour du bureau de collègue pour suivre tout ça en direct.

Enfin pas 100% en direct...

Puisque mes voisins de bureau avaient des versions d’écoute différentes d’un ordinateur à l’autre et que certains avaient eu la mauvaise idée de mettre le son pour tout le monde, le bureau est soudainement vite devenu cacophonique.
J’ai dû mettre mes écouteurs pour suivre l’histoire en direct. Des yeux et des oreilles. Les différentes version allant à différentes vitesses nous as donc donné le discours d’Obama en léger décalage partoput autour. L’impression d’un désagréable écho. Un sermont dans les montagnes. Et la montagne est haute.

Mais de son sommet Barrack avait fier allure. Vous saviez vous que son père, Barrack Senior, avait tout bousillé dans sa vie ? En commencant par sa famille (multiple). Qu’il avait fait des enfants avec trois femmes, qu'ils les avaient toutes abandonnées quand ce n’était pas le contraire? Qu’il avait sombré dans l'alcool et la misère et que la plupart des gens qui l'avaient cotoyés au Kenya en avait gardé un très mauavias souvenir? Un parcours terrible conclu par une mort absurde en voiture quand l'ascenceur du bonheur semblait lui revenir.

C'est vraiment pas l'image que l'on a de son fils. Mais ceci expliquant peut-être cela, c'est surement une motivation supplémentaire pour Junior de vouloir réussir là où l'autre a échoué.

Nos cubicules sont vites devenus des lieux de rassemblement au travail depuis une semaine. 100 personnes ont étées virées la semaine dernière. 52 dans notre édifice. Comme si tout le monde avait peur que l'on complote dans son dos, quand il y a plus que deux personnes vis-à-vis le bureau d'un collègue une troisième s'ajoute, puis une quatrième et la cinquième de s'informer de ce qui se passe. Souvent quelqu'un qui n'a pas vraiment d'atomes crochus avec les autres. Ça nous as resséré. Ça rapproche le drame.
C'étais un peu ça hier aussi Barrack Obama. Des gens rasemblés dans l'espoir. Des gens qui n'ont pas nécéssairement d'atomes crochus mais qui se sont tous un peu rapprochés. Le drame qui les as unit c'étais l'administration d'avant. N'étais-ce pas fabuleusement extraordinaire de symbolisme que de voir Dick Cheney (le réèl preneur de décision)en chaise roulante? Il quitte la Maison-Blanche littéralement à plat ventre. Un faucon déplumé.

L'assermentation d'hier ne cessait de me faire faire des parrallèles avec nos propres leaders d'ici. PFFF! quelle fadeur. Je ne cessais d'avoir le réflèxe du gars qui mange à la table d'à côté et qui regarde, impressionné, le couple à la table voisine. Le gars qui les reagrde et qui se dit, qu'es-ce que ce serait bien d'être eux. Surtout quand il regarde ensuite devant lui et constate que le miroir qui lui est lancé à sa propre table est 100% déformant. J'avais le feeling hier que le Canada souffrira de torticolis d'ici peu à force de regarder à la table des Ricains.
Il me semble de plus en plus évident que nous devrions nous débarrasser de notre cocher de Dieu d'Alberta.

Les discours d'hier feront histoire simplement parce que si dans les années 60 on a donné l'impression de libérer les noirs de leurs chaines en abolissant l'esclavagisme, hier c'est sans chaines mentales que l'Afro-Américain a rayonné.

Qu'es-ce qu'il fait bon d'être d'Amérique depuis hier.

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