vendredi 23 janvier 2009

Québé...Quoi!?!


Drôle de bébitte que le Péquiste.

Et pourtant c'est encore le parti en lequel je me reconnais le plus.

Mais pas quand il se comporte comme un papou mental comme dans les déclarations d'hier et d'aujourd'hui sur la commémoration prochaine et anticipée du 250ème anniversaire de la bataille des plaines d'Abraham que le gouvernement Fédéral et Potiche Verner nous concoctent.

On entend des voix s'élever contre l'anniversaire de la "défaite" des Plaines d'Abraham. Mais est-ce bien d'abord une défaite? Je ne suis pas Français. Ni même Anglais. Je suis Québécois. Je suis en fait le prolongement logique du Québécois colonisé par les Français d'avant 1759 et du Québécois colonisé par les Anglais d'après 1759. Je suis la conséquence, le félin croisé issu des années, des décénies et des siècles qui ont suivis. Je suis le résultat de cette bataille 250 ans plus tard.

Cette bataille est l'origine de ce que nous sommes devenus.

Sans cette bataille je dirais peut-être "la brigade des stup." ou "ze voll" pour dire "The Wall". J'aurais eu le droit de voter entre Sarko le chiot ou Ségo le robot.

Je suis beaucoup moins français de tempéramment que je suis British. Et je suis moins British que je suis Américain. Pas Américain comme Étatsuniens mais Américain d'Amérique. Je suis enfin plus que tout au monde et avec un amour inconditionel (même si je lui secoue les puces quelquefois) Québécois.

Je n'ai rien perdu en 1759. J'ai été créé. Le Québécois colonisé par les Français d'alors a changé de maitre et est passé aux anglais. Suite à une bataille sanglante de 20 minutes.

1200 secondes...C'est à peu près le temps d'une brassée de lavage. C'étais donc plus un ménage qu'une "bataille". Et comme dans chaque brassée il y a toujours une guenille vraiment malpropre, des traces de break mal bienvenues et des bas tout seuls, on a droit a tout ça depuis un an.

La guenille malpropre: Pierre Curzi et ses amis qui ont décrié le passage d'un des inventeurs de la musique pop, un Dieu vivant au mauvais accent selon ses quelques ploucs qui ont fait le plus grand mal à leur propre parti dans leurs critiques.

Les traces de break mal bienvenues: Bernard Drainville, Agnes Maltais et leurs amis qui se réclament d'un "nous" de colonisé Français qui auraient mangé une volée il y a 250 ans. Oui cet évènement a eu lieu. Non nous se sommes pas Français NOUS SOMMES FRANCOPHONES D'AMÉRIQUE dit QUÉBÉCOIS!!!!!!!!!! Nous n'avons rien perdu sinon gagné notre identitée actuelle. 250 ans plus tard on peu facilement dire cela sans blesser des familles directement meurtries par le massacre.

Le bas tout seul c'est moi. Qui se réclame des Français ET des anglais. Sans qui je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui.

Je suis pas mal gêné de mes Péquistes depuis un an.

Aucun commentaire: