mardi 24 février 2009

Radio mano papa chango


Hier débutait pour moi une semaine apocalyptique.

Le type de semaine qui débute à 5h30 et qui se termine vers 23h00. Avec peu de pause dans la course contre la montre.

J'ai diné à 15h17 et ai réussi à mettre le pied sur la glace pour la pratique de hockey de mon Monkee chéri à 17h00. En commettant une bonne dizaine de crimes routiers mais des crimes encore moins pires que ce xème ivrogne coincé au volant de sa déneigeuse hier. Vont tu les repêcher dans les AA cou'donc? C'est facilement le troisième en trois ans. Peut-il y avoir pire qu'une déneigeuse entre les mains d'un homme saoûl?

Pas eu le temps de m'en offusquer avant ce matin de toute façon. Après le hockey de Monkee j'ai soupé en vitesse, superviser les devoirs du petit bonhomme et couché les deux amours avant d'aller faire ma demie-heure de jogging en Gaspésie sur la Wii. Puis j'ai bouclé les 825 pages de boulot que je m'étais amenées à la maison.

Je suis rodé quand même. Avec le temps, j'ai appris à survoler des 1000 pages de "Planner" avec une certaine aisance. Hier je suis passé au travers de mes 825 pages en 2h17. Ce qui m'a aidé n'est pas l'expérience par exemple.

C'est Manu.

J'étais déjà un grand fan de Mano Negra à l'époque où les frères Chao sévissaient ensemble. Jean Leloup aussi puisqu'il leur a volé la plupart de leurs accords. Mais Manu Chao en solo c'est encore plus festif. Dans ma semaine humainement inhumaine qui se terminera par une vacance au soleil, les sons de Chao sont venus me border avec l'énergie necessaire du marathonien en fin de parcours.

L'urgence musicale, le passage du français, de l'espagnol et de l'anglais, ses airs de ti-culs, ses clips à 25 cents, ses clins d'oeils musicaux, ses leitmotivs rhytmiques, cette chaleur sonore. Un réèl délice. On a soudain envie de bouger. Mieux, on goûte au Sud avec toute cette multiplication de sons provenant de radios, de la rue, de Cuba, du Salvador, du Nicaragua. Facile de comprendre ce qui fait que Madonna soit si folle amoureuse de Manu Chao.

Et pourtant je suis tout le contraire du type latin. J'ai toujours trouvé que l'accent espagnol avait un petit côté efféminé agaçant.

Moi qui suis viril tel une rose au printemps. Allez y comprendre quelque chose...

Manu me donnait des ailes hier et me faisait goûter le cocktail de soleil auquel j'aurai droit la semaine prochaine. J'ai eu une journée d'efficacité hier qui ferait rougir n'importe quel fonctionnaire.

Encore ce matin ma vitamine Chao me donne le souffle pour pousser mon petit voilier dans le bon sens du vent.

Merci la vie pour Manu Chao.

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