samedi 14 mars 2009

Vendredi treize...zétrange


On a donné plus de 63 sièges aux libéraux lors de la dernière élections.

On aura eu ce que l'on mérite.

Michael Sabia sera a la tête de la caisse de dépôt. Comme réflexe naturel j'ai vraiment envie de laisser la chance au coureur. Mais cette nomination ne peux m'empêcher de me rappeler l'embauche de Mario Tremblay par Réjean Houle comme instructeur des canadiens il y a quelques années.

Que connaît Michael Sabia à la gestion de fonds, au placement, à la gestion du risque ? Cet ancien mandarin du gouvernement fédéral qui a fait carrière au Canadien National et chez BCE n’a jamais travaillé dans cette industrie, même de loin !
Mais d'un autre côté H.-P. Rousseau avait les capacités et lers compétences passées de prendre ce rôle en charge et il n’a pas réussi à livrer son mandat.

Peut-être que Michael Sabia serait un bon choix.

Toutefois Sabia, tel Lucian Bute hier, a mis Bell au plancher,transféré des centaines d’emplois en Inde où c’est maintenant le bordel absolu là-bas que nous commencons tranquillement à rapatrier ici.

Peut-être que le triste gouvernement à écouté le peuple (un peu sot toujours) qui juge que tous les financiers sont des voleurs et des incompétents. Les gens ne veulent plus des financiers, même pas à la tête des institutions financières.
Voilà qui est fait. Bonne chance à tous ceux qui n’ont que de l’épargne via la CDP. Ne venons pas vous plaindre dans quelques années que certains sont riches et que vous restez pauvre… On a les gestionnaires qu’on mérite. Nominés par ceux qu'on se vote au pouvoir.

Il y a une différence énorme entre un gestionnaire d’entreprise et un professionnel de la finance.
A l'image de Stephen Harper au Fédéral, voici une histoire de favoritisme entre petits amis libéraux. De copinage obtu.
Sabia n’a fait que du mauvais chez Bell en plus de plonger la main dans le plat de bonbons lors de la transaction avec Teachers. La transaction n’a pas complètement avorté pour lui car il s’en est mis plein les poches avec ses magouilles et ses options.

Le vrai profil libéral quand on y pense...

La seule personne qui est sortie gagnante de l’affaire Bell c’est lui et ses amis qui gravitaient autour de lui. Même les actionnaires se sont fait avoir. Devinez qui potentiellement pourrait se faire avoir ce coup-ci?

Bon on entre dans la présomption et mon idée de lui laisser une chance prend soudainement le clos mais c'est quand même le niveau d'inquiétude qui vient de faire le plein avec cette nomination étrange.

Inquiétude pas juste à l'égard de Sabia. Surtout vis-à-vis les rouges.

Les PPP, le CHUM, la caisse de dépôt...

Ils suivent le même parcours que les canadiens de Montréal depuis l'automne.
Commencent fort puis deviennent impossible à suivre.

Pourquoi insister pour gonfler des pneus crevés? pour pouvoir faire quelques kilomètres de plus? C'est la caisse au complet qu'il faille repenser.

Sabia est-il prêt à réinventer la roue?

Peut-être que son origine Ontarienne l'empêchera lui de tomber en congé de maladie sur-le-champs...

Les Québécois rêvent que nos dirigeant soient plus humains, hé bien, un humain ça fait des erreurs. Sabia en a fait tout plein. Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Les attentes sont maintenant tellement basses qu’il ne peut que faire mieux.

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