jeudi 23 avril 2009

Les singes


Qu'es-ce qu'on se plait dans le crétinisme par ici.

"Price a envoyé promener ceux qui paie son salaire"

Quelle connerie.

Un public qui se croit connaisseur et qui hue l'hymne national est une bande d'idiot. Qu'ils paient le salaire des joueurs ne leur donne aucun droit particulier sinon celui d'être particulièrement bête de donner autant d'argent à ses athlètes.
Des athlètes qui sont suffisament forts pour encaisser un train de 200 livres dans le coin mais qui s'absentent pour une grippe.

Et c'est probablement parce qu'ils sont si bêtes qu'ils hénissent ainsi.

Price a levé le bras pour "saluer" le public qui le chahutait.
Et alors?
Ne réclamaient-ils pas du spectacle?

C'est exactement ce qu'il fallait faire. Bob Gainey avait déjà dit "when you get bullied you have to stand up for yourself". Il aura au moins écouté un des conseils de son entraineur soon-to-be-fired directeur-général.

Les clowns du public ne réalisent pas qu'en se comportant de la sorte ils se rayent encore toute une pléiade de bons joueurs potentiels, des Lecavalier, des St-Louis, des Dumont, des Beauchemin, qui ont de nouvelles raisons de se dire. Pourquoi aller se faire chier par des anatoles de même? Déjà que chaque joueur qui se pointe ici doit apprendre à composer avec les 80 coachs avec micro du vestiaire...il doit aussi mettre dans ses arguments qu'il doit composer avec une band de singes bipolaire. Des singes qui feront de toi un Dieu un jour mais un souffre-douleur le lendemain.

Si le public voulait huer au bon endroit hier il aurait fallu qu'il hue du milieu de la deuxième période et jusqu'à la fin. Parce que n'est pas Price qui a coûté l'horrible saison du centenaire des canadiens. Ce sont tous les joueurs, l'organisation au grand complet, les gestionnaires inclus.
Celui qui a connu la pire saison, et loin devant tout le monde, n'est même plus un joueur, c'est à peine autre chose, c'est Benoit Brunet. Brunet qui vient d'assassiner en une saison toutes le chances que l'on revoit un ancien joueur dans le rôle d'analyste.

Hier, quand Maxime Lapierre dont la maison sévissait sur un autre poste en même temps, s'est mis à jappé inutilement dans le visage du gardien adverse j'ai compris que Boston batterai Montréal. Même si Montréal dominait alors outrageusement le match.
Parce que Montréal jouait et se comportait EXACTEMENT comme les Bruins des années 70 à nos jours. Parce que Boston, en ne réagissant pas, en restant de marbre et concentré, en ce comportant comme une équipe et non une gang de talents individuels, est devenu EXACTEMENT comme les canadiens des années 70.

Ces Canadiens qui se sauvait toujours avec la victoire parce qu'ils étaient plus intelligents et moins animal.

Le public d'hier a confirmé encore "l'animalité" entourant les Canadiens.

Boston était une équipe dans cette série et mérite tout ce qui leur arrive.
Montréal était une bande d'individus qui ne seront jamais arrivé à jouer ensemble.
Le public a été hier sans classe.

C'est le Québécois qui s'en trouve sali.

Price a levé le bras pour "saluer" le public qui le chahutait.
Non.
Il a retourné la merde d'où elle venait.

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