lundi 21 septembre 2009

Guy, Guy, Guy


Non ce n'est pas ce que vous pensez.

Rien à voir avec le héros de Thurso.

Quoique je m'adresse aussi à un père de famille qui a passé quelques semaines dans les tribunaux lui aussi l'an dernier.

Je m'adresse au clown cosmique: Guy Laliberté.

Pendant ton poétique séjour dans les étoiles, s'il te plait, dessine-moi plus qu'un mouton.

Magasine-moi une nouvelle planète.

Une planète où l'homme (ou peu importe la créature) ne sera pas grugé par l'avarice. Une planète où on ne remetterais pas sur la route un incorrigible alcoolique du volant. Une planète où on aurait compris que "Ne buvez pas au volant" ne veut pas dire "Parce que cela renversera votre drink". Une planète où un pédophile ne serait pas remis en selle pour avoir bien manipulé ses goeliers et ses psychologues quelques années. Une planète où on ne choisirait pas une femme, une minorité ethnique, un handicapé ou un unilingue au détriment d'un BON candidat pour un poste. Une planète où les professeurs en saurait vraiment plus que leurs élèves. Une planète où un divorce ne voudrait pas dire un homicide par la suite. Une planète où on marcherais plus que l'on roule. Une planète qui aurait les couilles de punir sévèrement une femme en chaise roulante qui triche comme une fripouille. Une planète qui aurait les moyens de garder longtemps en dedans les briseurs de vie, les violeurs de toute sortes, économiques et physiques. Une planète où on saurait reconnaitre la valeur d'un prof, d'une infirmière ou d'un docteur. Une planète où quand on est moche on est recalé pas encouragé à rester médiocre. Une planète où une équipe qui gagne n'entraine pas nécéssairement l'anarchie dans les rues.

Une planète pas trop près du soleil parce que les têtes brûlées y pulluleraient davantage.

Une planète sans peur, sans pleurs.

Une planète utopique je le sais mais tout autant qu'une contine astrale.

Une planète où la guerre serait une légende. Ou les appels à la guerre se ferait esclusivement sur des consoles de jeux.

Je sais je rêve mais on l'a répété encore hier dans ma tivi "Croyez en vos rêves!".

Des fois, oui.
Souvent non.

Parce qu'un rêve se dissout.
Comme du chlore dans une piscine verte.

1 commentaire:

Cybèle a dit...

Martin Luther King disait, I have a dream..., quarante et quelque années plus tard il y a un président noir qui dirige son pays.

On ne sais jamais , dans une couples de siècles peut-être?