mercredi 2 septembre 2009

Trois Séries


Quand j'ai vu une annonce du Banquier avec une trisomique et une animatrice mésadaptée qui roulait (oui comme dans "rouler") sur une concurrente, suivi d'une pub de l'émission Le Cercle spécial Jumeaux où les jumeaux doivent s'habiller pareil et répondre en même temps finalement ponctué d'une image de Richard Latendresse qui mimait les nouvelles en gros plan j'ai compris que TVA ne s'adressait plus à moi.

C'est une station pour mongol. De toute évidence.

Ça doit être cela une chaine spécialisée.

J'ai donc fermé ma tivi et me suis payé le paradis: des séries télés louées au club vidéo sans publicités.

Dexter saison 1.
Expert en analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable... si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l'ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie.

Bien que la chimie Micheal C. Hall & Jennifer Carpenter fonctionne à merveille (si bien qu'ils sont devenus mari et femme hors ondes)la série m'a un peu déçu. Le manque de vraisemblance de certaines situations constraste avec la parfaite psychologie du complexe personnage de Dexter. Dommage. Je lui donne C. Comme dans "Correct".

Weeds saison 1
Confrontée à des difficultés financières à la suite du décès de son mari d'une crise cardiaque, une mère au foyer, Nancy Botwin, entreprend de vendre du cannabis à ses voisins. Mais dans la petite ville d'Agrestic, banlieue californienne fictive et bourgeoise où elle vit, les apparences et le conformisme prévalent. Elle essaie tant bien que mal de s'en sortir, mais tout ne va pas pour le mieux, tant dans ses
« affaires » que dans sa vie familiale avec ses deux fils, qui ne sont au départ pas au courant de la nouvelle activité de leur mère.

Amusant. Grâce à la fraicheur de Mary Louise Parker dans le rôle principal et par la trame narrative fort divertissante. Je vais peut-être attaquer la deuxième saison prochainement. Je lui donne B. Comme dans "Bien".

Mad Men saisons 1 & 2.
Dans le New York du tout début des années 60, l'agence publicitaire Sterling Cooper est une enseigne qui monte. Don Draper en est un des dirigeants, un homme au passé mystérieux et à l'instinct sûr qui séduit à la fois les femmes qui l'entourent et les entreprises qu'il courtise.

La révélation. Cette série me dévoile une époque que je n'ai pas connu. Il est toutefois très facile de se sentir en 1960, 61 ou 62 alors que la mise-en-scène mais surtout la psychologie des personnages est extrèmement habile. Jon Hamm, Elizabeth Moss, Vincent Kartheiser, January Jones (aucun lien de parenté-dommage)sont des personnages riches en texture subtile et donnent envie de les connaitre davantage d'épisode en épisode. Je lui donne A. Comme dans abasourdissant.

De la grande télé comme je rêve d'en voir un jour au Québec.

D'ici là faudra se contenter de Germain Houde qui joue fâché, de Marina Orsini qui pleure avec un casque de bain couleur peau et de d'Astous-Boyer aux abois...

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