vendredi 30 octobre 2009

Comme Dylan dans un film


Moi qui suit l'un des plus grand fan de Bob Dylan du Québec, je m'étais acheté un DVD sur Ebay qui regroupait à la fois le documentaire No Direction Home et The Last Waltz de Martin Scorcese, Dylan's Legend de la BBC et Don't Look Back le documentaire de D.A. Pennebacker.

Toutefois aucun de mes dvd`s ne pouvait le lire depuis trois ans. Le gars de Ebay qui me l'avait vendu, pour protéger sa réputation internet, m'en avais envoyé un deuxième sur le bras. Marchait pas plus.

On vient de se grayer d'un nouveau DVD à 50$.

It works.
It fucking WORKS!

Je me suis tapé plus de 5 heures de plaisir total car je suis un fan fini du Zimmerman.

J'ai surtout savouré le documentaire de Pennebacker. Le film d'une heure trente six capte une partie de l'entourage de Dylan durant une tournée en Angleterre en 1965. Il met en vedette Bob Dylan au plus fort de sa popularité en compagnie d'entre autres Alan Price (récémment divorcé des Animals), Marianne Faithfull, Ginger Baker, le gérant de Dylan Albert Grossman, Bob Neuwirth, John Mayall, Allen Ginsberg, Donovan et une morte, Joan Baez.

On y voit dans ce film une entrevue entre un très intoxiqué et incohérent Bob Dylan et un pauvre reporter du Time magazine qui endure sa diahréee verbale et ses insultes. On y voit Dylan excessivement arrogant à l'égard de Donovan. On y voit l'amour de Baez à l'égard de Dylan frapper le mur de son indifférence. On voit Grossman menacer de frapper un employé d'un hôtel qui selon lui en fait trop, on le voit aussi négocier un contrat de 2000 balles pour son client, Dylan. On y voit Bob Neuwirth tout ce qu'il y a de plus cool. Et surtout on y entend le maitre Bob livrer son répertoire qui, en 1965, était tout simplement jubilatoire et sans faille. Le clip de Subterranean Homesick Blues (avec Ginsberg caché derrière) est issue de ce film de Pennebacker.

Certains documentaires offrent des voix off qui nous guident au travers de leurs ouvrage. Le bonheur de ce film c'est que le réalisateur a choisi de laisser les images et la musique parler d'eux-même. On y suit 96 minutes de l'entourage de Dylan et bien que le montage peut toujours influencer notre manière de penser, dans ce cas-ci le jugement de ce que l'on voit est tout simplement laissé à l'interprétation du spectateur.

C'est délicieux.

Bien entendu ça m'a donné envie d'avoir un nouveau Dylan à me mettre sous la dent. Et comme Bob en a un nouveau sur les rayons depuis le 13 octobre je me suis rendu chez Archambault où j'avais toujours un 10% à flamber.

Toutefois j'avais oublié que le dernier Dylan était un Dylan... de Noël.

Je ne suis pas trop client de musique de Noël. Pour dire vrai ma musique de Noël est ou bien francophone, ou bien totalement crooner/jazz, Crosby, Sinatra, Bennett, Fitzgerald, Armstrong.

Mais Zimmerman?
L'ai écouté quand même mais bon, j'avais pas l'esprit de Noël.
J'ai acheté DJ Champion qui a plus besoin de mon argent que le vieux Bob.

J'ai quand même relevé mon col à la sortie du magasin, réajusté mon jacket de cuir et jeté un regard arrogant de jeune con à une jeune dame. Un suçon à la place d'une cigarette dans la bouche.

Comme Dylan dans un film
.

Avant de réaliser que Donald Lautrec (qui sort un disque bientôt) avait le même jacket que moi sur son poster...

Qu'es-ce que je suis mononcle.

jeudi 29 octobre 2009

Galas de remises de prix (1927-2009)


Quand j'étais ti-cul je prenais mon 25 cents et je me rendais au dépanneur du coin.

Cette marche était la plus merveilleuse qui soit car avec mon 25 cents je savais que j'aurais 12 cartes de hockey et une gomme qui ne goûterais plus rien à mon avant même mon retour à la maison.

J'au eu un plaisir fou à collectionner les éditions complètes des cartes de hockey O-Pee-Chee de 1980, 1981 et 1982 et l'équivalent au baseball de 1980. Un plus grand encore à jouer des matchs simulés avec.

Faire de l'argent avec ses choses n'étaient pas encore une obssession et il n'y avait qu'une seule collection de carte possible. Ses cartes sont devenues rares et ont pris de la valeur. Les miennes valent des centaines de dollars la carte (si en bon état).

Depuis, des centaines de compagnies de cartes sportives ont vu le jour et c'est devenu absolument n'importe quoi. Autant de cartes dont la valeur se situe entre zéro dollar et moins que zéro.

Il en va de même pour les galas. Avant il y avait les oscars. C'était la référence cinématographique. Enfin peut-être pas mais dans un échange au club vidéo de dire:
"Je ne sais pas si c'est bon ça..." et l'autre de rajouter "en tout cas ça a été en nomination pour au moins 5 ou 6 oscars..." pouvait donner une certaine mesure de notre choix.

Cette année les Oscars ont choisi de se suicider. Chaque catégorie aura 10 nominations. On a choisi de plier sous la pression des produteurs de comédie qui trouvaient que l'on ne rendaient pas assez hommage à leur genre. Comme American Beauty, Annie Hall ou Shakespeare in Love.

L'expression "nominés au oscars" vient ainsi de perdre tout son poids puisque pas mal tout le monde aura maintenant son tour.

Au Québec on fait pire. L'an dernier les Jutra ont fait des fous d'eux-même en changeant les nominés malgré le vote des membres de leur académie. Ainsi l'un des meilleurs filsm de 20 dernières années au Québec (Tout Est Parfait) a été tassé par Dick Walsh.

À la télé c'est encore plus grave. Les Artis/Métrostar sont les trophées des gens qui font l'épicerie, majoritairement des gens qui écoutent TVA. Les Gémeaux sont les trophées des produits de Radio-Canada (que beaucoup de gens attachés à TVA boycottent d'ailleurs). Une participation à l'émission Le Mur est la récompense de V.

Le gala de l'ADISQ est le gala des mangeurs de poulets. Et pas n'importe lequel le St-Hubert. Çela fâche Québécor qui ne voit pas de retour sur investissement pour ses académiciens et toute sa branche de Musicor. L'empire du pire songe maintenant à faire son propre gala on-the-side. Parce que c'est connu les fascistes de l'entertainement ne partagent pas en général. Comme dirait si bien Marie-Ève d'Occupation Trouble "Je ne passerai jamais deuxième!" ou plus pertinent encore "Si tu le frenches, pour moi c'est fini bye!". Ce qui se traduis par "si je ne gagne pas, je pars sur mon bord".

Ce que ceci nous indique, outre le fait que l'empire du pire est une plaie, c'est que les galas de remise de prix, quels qu'ils soient n'ont plus aucune valeur.

Même le prix Nobel de la paix cette année a embarrassé tout le monde.

Reçevoir un prix peut maintenant être rayés des cv des artistes.

Ça a atteint la valeur Maple Leafs de Toronto.

La valeur nulle.

Tirer sur le messager


Un peu comme Polygone tente de le faire avec le journaliste Daniel Leblanc, les Libéraux font du "bullying" avec Sylvie Roy.

Elle est petite, elle est ronde, elle a une tête qui ne fait aucune impression et elle s'exprime de manière assez ordinaire. Et alors? est-ce que cela donne raison aux Libéraux de vouloir l'intimider?

Sylvie Roy n'a fait que son travail. Exactement le même que les Péquistes et les Libéraux. Ces derniers se comportent comme si un enfant avaient fait un commentaire qui visait extrèmement juste mais qui aurait fait chier tout les adultes. C'est vraiment ce qui est arrivé. Depuis le temps que l'on traite les Adéquistes de Junior et bien pour une fois ils ont visé juste. Alors qu'es-ce qu'on fait chez les Rouges? On pointe Jonathan Roy et on lui dit de traverser la glace. On demande l'adresse de Sylvie Roy en pleine assemblée pour lui faire croire que sa famille pourrait être en danger, on lui fait une mise en demeure pour la sommer de se taire, PIRE on demande une motion de blâme (ce qui sera rejeté parce que Mme Roy n'a fait que son travail).

Sylvie Roy se comporte maintenant en victime. Oui. Car ELLE EST victime d'intimidation. Quand elle souligne qu'elle ne faisait aucune allégation mais qu'elle ne faisait que poser des questions elle fait du mauvais esprit c'est vrai. Si je demande à un quidam "Peut-il me dire le nom de sa maitresse?" je ne fais peut-être pas d'allégation mais je sous-entends bien des choses.

Mais avait-elle tort? Non.

La preuve c'est que les Libéraux ont pété les plombs. "Comment ça qu'elle sait ça elle?"..."...pâlir à cause de la petite grosse?....no way!....".

Mais je le répête avait-elle tort? Non. Non et renon.


Elle n'avait tellement pas tort que ce sont les Libéraux eux-même qui ont sorti les trois noms des ministres avant que la magouille ne sorte encore du côté de ce que les Rouges considèrent comme la garderie de l'assemblée.

Et c'est ça qui fait mal pour la troupe du frisé. Que le K.O. vienne des ti-culs.

En se comportant comme il le font depuis deux jours les Libéraux ne prouvent qu'une seule chose.

C'est qu' Accurso leur a montré quelques techniques de travail...

mercredi 28 octobre 2009

Servir & Protéger


"papa c'est poche de jouer contre les profs dans la cour de récré, ils changent toutes les réglements pour pouvoir nous battre tout le temps.!"

C'est Monkee pas plus tard qu'hier qui se plaignait de ceci.

Mon pauvre enfant c'est comme ça la vie, souvent on change les règles, surtout quand on peut le faire.

Regardez notre police et la bourde Villanueva.

La SQ n'a pris aucune mesure afin d'éviter que les agents impliqués dans la mort de Fredy, Stéphanie Pilotte et Jean-Loup Lapointe "se contaminent" et accordent leurs versions des faits. Alors que toutes les précautions ont été prises dans le cas des jeunes témoins du drame. Selon les premières informations fournies par le Service de police de la Ville de Montréal à la SQ, les agents Lapointe et Pilotte avaient été «encerclés, projetés au sol et étranglés» par une vingtaine de jeunes présents au parc Henri-Bourassa le 9 août 2008. Or, l'enquête menée par la SQ en vertu d'une politique ministérielle ne corrobore pas cette version des faits.

Aucun des 111 témoins interrogés par la SQ au cours de son enquête n'a dit que les policiers avaient été «encerclés, projetés au sol et étranglés» en fait.

Et pourtant c'est la version que tout le monde a entendu depuis toujours.

Parce que c'est la police qui contrôle l'information.

Cette même police dont la confrérie est si forte qu'en cas de mort inverse (celle d'un policier)le pays entier aurait été en berne. Vous avez vu une parade d'agent de service correctionnel quand Natasha Cournoyer a été retrouvée morte?
Cette même bande d'individus dont le syndicat est si puissant qu'ils peuvent se payer entre 6 et 10 avocats pour affronter la "terrifiante" famille Villanueva qui a dû s'en faire offrir un par l'état.

David contre Goliath donc.

Encore ce matin on a joué sur l'interprétation du verbe "isoler" dans les règles de la police. C'est connu l'une des principales forces de la police c'est la sémantique...

La mauvaise foi est donc tout à fait au rendez-vous. On cache, on couvre, on triche.

La famille ne gagnera pas. Les forces sont tout à fait inégales. Ce sont les poulets qui contrôlent les règles. Les Villanueva n'étaient pas des saints mais le jeune Fredy ne méritait pas la mort.

Quand ces petits nabots en costume de rappeur merdent on les tire. Quand la police merde, on les couvre et on les cache dans un bureau. Pension au bout de la route.

Dans la police comme dans n'importe quoi devant 12 policer on trouvera 2 excellents individus, 8 pas pire sans plus et deux vraies merdes.

Tous ont droit à l'erreur.

Dans le cas Villanueva il y a visiblement eu erreur. De la part de deux policiers probablement pas pire mais sans plus qui seront protégés par de vraies merdes.

Parce qu'il n'y a que dans cette confrérie que l'ont comprend les devises à l'envers. On se sert et se protège d'abord et avant tout soi-même avant de servir et protéger la justice.

Ou le citoyen.

Ou un petit frappé en costume de gangsta rap.

Montréal-Nord devrait se remettre en feu d'ici un an ou deux.
Ce n'est pas un souhait, juste une prédiction.
Parce que la colère de l'impuissant a toujours peu de moyens.

lundi 26 octobre 2009

Penis mou, MILF et autres réducteurs dérivés


Plus jeune j'ai fait un voyage échange avec des pré-ados de mon âge de la ville de Victoria. Nous étions pairés avec un "twin". Ils étaient 12 à venir passer 7 dodos chez chacun d'entres nous et on prenait tous l'avion ensemble pour faire la même chose chez eux pour 7 dodos.

Lors de ce voyage haut en testotérone une certaine Corinne est tombée amoureuse de moi et vice-versa. Lors d'une romantique marche dans le Bush garden où nous étions à peu près 6 (3 anglos/3 francos)on a choisi de se coucher les uns sur les autres la tête de l'un sur le ventre de l'autre regardant le ciel. Ça nous semblait le meilleur moment de savourer pleinement le moment.

On devait avoir l'air assez con. Mais bon, c'est souvent le propre de l'ado d'avoir l'air con. C'est à ce moment que l'un des gars avec nous as dit tout bas "It`s not the time to get horny" ce qui fût suivi d'un grand rire des deux filles anglos. Comme les francophones ne savaient pas ce que cela voulait dire, on a demandé. Ils ont ricané entre eux, gênés. On a insisté, ils ne voulaient pas en parler. On a menacé de le hurler à haute voix et on a mis notre menace à exécution en hurlant "HORNY!!!" . Ils ont été forcé de nous expliquer ce que cela voulait dire (bandé).

On s'est senti cruches de ne pas avoir connu ce mot.

Récémment, la télévision nous as offert de délicieux moments de naiveté qui ont créé des fous rires involontaires de la part du public.

Évelyne Audet avait offert cet été 400$ à un concurrent grâce à son ignorance du français dans l'arnaque télé Call-TV sur TQS. Deux fautes dans un mot de 5 lettres, fallait le faire. Ça a coûté 400$ aux producteurs et ça a fait jaser. Evelyne s'en est pas si mal sortie en faisant rapidement son mea culpa et ne reculant devant aucune entrevue sur le sujet. Quand l'émission a fermé boutique en août, la belle Evelyne s'est retrouvée disponible à nouveau. C'est l'émission L'Attaque À Cinq, émission de discussions sportives toujours sur TQS/V qui l'a recrutée. Elle y lira les courriels du public de temps à autres.

Et bien tel une cible qui attirerait les pièges, dans sa toute première semaine de travail avec les boys elle s'est à nouveau fait pincer en direct en lisant un courriel signé Yalpe_Nismou. Bien entendu avec le souci de bien faire son travail dans sa première semaine elle a mis l'accent sur la terminaison du "prénom" en lui mettant un accent et au moins un des panelistes a ri le gag en direct. Evelyne n'a pas semblé comprendre tout de suite qu'on lui poussait la tête sous l'eau dans la piscine.

L'auteur du pseudonyme a dû beaucoup savourer cet hameçonnage parfait.

Ailleurs sur RDS, une autre station où l'ignorance est stupéfiante (surtout en sport et en langue française), lors d'un match des Canadiens le réalisateur a choisi de montrer, comme il le fait régulièrement le public. En général on braque la caméra sur un enfant, une belle femme ou une pancarte "homemade" qui fait un anagramme avec les lettres RDS. Cette fois on a fait un "Zoom" sur un homme qui avait une pancarte dont l'anagramme était MILF: Machabée Itense Lascive Fantastique. Chantal Machabée est l'une des rares animatrices de RDS. C'est aussi une belle femme et une maman. Visiblement le réalisateur et le caméraman ne connaissaient pas la signification de MILF. J'avoue que je ne le connaissait pas bnon plus mais j'ai vérifié tout de suite BANG!!! Mother I'd Like to Fuck.

Me semblait aussi que le gars avait une face crasse...

J'ai bien ri de cette ignorance involontairement amusante.

Ça m'a rappellé ceci.

(Muff="touffe":(

samedi 24 octobre 2009

Le dernier évadé de l'asile


Yves Laberge.

Un fou.

Un vrai.

C'est le professeur de l'Université Laval qui a cru bon de traduire les bandes dessinées de Hergé, les Tintins, en joual Québécois. Parce que c'est connu les Québécois, cette race de poivrot, ne comprennent pas Romain Gary, Daniel Pennac ou Isabelle Huppert mais Elvis Gratton ou Benoit Brunet parizemp...

J'ai d'abord cru à une blague quand j'ai vu la jaquette de Coke en Stock rebaptisée inexplicablement par Colocs en Stock. J'ai cette bande dessinée chez moi, en voici le résumé:
En retour de voyage, Tintin et Haddock on la surprise de trouver Abdallah à Moulinsart. L'insupportable enfant à été envoyé là par son père, l'Emir Ben Kalish Ezab, car au Khemed, Bab El Ehr a pris le pouvoir.
Préférant tout tenter plutôt que de supporter les blagues du facétieux gamin, Tintin et le capitaine Haddock décident de se rendre au Khemed, afin de proposer leur aide à leur ami l'Emir. Lors d'un contrôle à l'aéroport ils sont refoulés et renvoyés dans l'avion qui retourne en Europe. Durant le vol, le moteur gauche de l'avion prend feu et atterit en catastrophe dans le désert.
Préférant ne pas attendre les secours, nos deux amis voient là un bon moyen pour pénétrer là où ils voulaient aller, et partent donc dans le désert...

Ah oui et Haddock et Tintin se prennent un deux et demi sur Mont-Royal près de la rue St-André.

(...)

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT!!!!!

Le lézard Laberge qui se dit sociologue et prof de philo a choisi de traduire "Coke" par "Colocs"...Peut-être est-ce une expérience sociologique justement. Comme ses étudiants qui se mettent tous un sac brun sur la tête dans un wagon de métro ou ses chanteurs qui improvisent une comédie musicale dans une épicerie simplement pour étudier nos réactions.

Pour nous amuser aussi en fait.
Mais ce négrier ne fait rien pour aider l'image des québécois...

colocs en stock? Y A PAS UN SALE COLOC DANS CETTE HISTOIRE!!!!!! Pourquoi n'a-t-il pas choisi cocotte en stock ou Kodak en stock, ça fait autant de sens.

L'éditeur Casterman, convaincu du crétinisme absolu des Québécois, a donné le feu vert au Laberge en folie qui veut en traduire d'autres.

PARCE QUE C'EST CONNU LE QUÉBÉCOIS NE SAIT PAS LIRE LE FRANÇAIS!!!!!!!!!

Les entendez vous les singes qui font "Menou menou Gnapata schplouf" derrière?

C'est l'Université Laval qui passe pour une entreprise de légumes avec un prof comme ça. Ce sont tous les Québécois qui passent pour des chimpanzés ignares par l'intermédiaire de toute cette mission plus insultante que toutes les interventions de Denise Bombardier au cours des années.

Traduire les Tintins du français au Québécois?

"En tout cas" par "Entéka"?

"C Koi ça" et "T tavek ki?" aussi ça serait plus texto-friendly.

Laberge-au-très-dangereux-cerveau a décidé que nous étions un peuple suffisament stupide pour avoir à nous réduire à une langue d'insulaires grotesques et sans éducation.

Un gang de pas de dents qui continuent de sourire de manière hébétée en mangeant du blé d'inde.

La vraie plaie dans tout ça c'est de savoir ce gars là ENSEIGNANT et non à Giffard à attendre sa slush aux Oméga 3-joy.

Tiens je me suis livré au même exercise que ce fou furieux avec les livres de Sartre et de Camus que j'ai chez-moi. Je les ai retraduis:
Huis Clos est devenu "Farmé"
L'Âge de Raison est devenu "Té Majeur Mon Pit" (narré par les têtes à claques pour la version livre-cd)
Le Sursis est devenu "T'es safe pou'ce fois-là mais watch-twé"
Les Mains Sales est devenu "Politique Municipale à Montréal"
L'Exil et le Royaume est devenu "Travailler à l'étranger ou avoir un pays?"
La Chute est devenue "La Débarque"
La Peste est devenue "H1N1" et le nom du docteur Rieux est devenu Ruel
L'Étranger est devenu "Accomodement Déraisonnable"

Faut ben que mes enfants les comprennent un jour.

Gin on the rocks


Me suis rendu voir si la pancarte du gars qui m'a enguirlandé cette nuit était replantée sur son terrain.

Et ben non.

Il a couché avec et l'a mangé pour déjeuner tellement il voulait se l'approprier.

J'avais pas 22 pancartes dans mon garage ce matin mais bien 23 finalement.

22 du maire et de son valet de pisse et une pancarte Remax prise par erreur dans la confusion de la nuit froide.

De toute façon la maison était vendue.

Même si ils ont écrit "Vendu".
Comme dans LE propriété ist vendu.

You say party, we say die.

Vol de nuit en banlieue


Je n'étais pas certain que je voulais faire cette mission.

Après tout je suis supposé être un père de famille honorable pas un vandale. Mais c'est ma ville qui m'a mis à bout.

Ma mission? Arracher toutes les pancartes électorales nous invitant à voter pour Gros Bill et ses requins. Pancartes posées grossièrement et sans préavis sur les terrains de quiconque dans mon 450. Je l'ai fait pour ma rue (9) mais là le boulevard qui mène au club vidéo et à la bibliothèque, deux de mes rendez-vous préférés, sont pocntués de non-moins de 28 pancartes.

28 pancartes sauvagement placées sur les terrains de quidam sans autorisation sur moins de 2 km...

Je ne savais pas non plus si je voulais le faire en voiture ou à pied.

En voiture le processus de fuite est plus rapide mais ça attire drôlement l'attention un char qui s'arrête devant la fenêtre de ton salon, il faudra attendre la nuit noire, très très tard. Quand les gens dorment. Si je le fais à pied ben 28 pancartes...pas sur que je saurai les trainer avec succès.

L'idéal serais un mélange des deux. La voiture stationnée à une certaine distance et
moi qui détrousse au galop les terrains cochonnés outrageusement par ma ville de moron et qui empile les pancartes dans mon char.

Toutefois, vendredi aidant, la décision s'est imposée d'elle-même. Ma bouteille de whisky s'est vidée au quart et comme j'étais seul dans mon salon ce ne pouvait qu'être moi qui avait bu tout ça entre deux épisodes de la première saison de la série The Wire. Ça devait expliquer cet oeil torve et cet air pas frais du tout dans mon miroir.

Je suis donc parti dans la nuit à la toute fin du dernier épisode de la première saison de The Wire. Pompette à souhait. Vêtu de noir de la tête aux pieds je suis parti remettre de l'ordre dans ma ville.

Par le désordre.

Ce que je n'avais pas calculé c'est le gel au sol la nuit. Les pancartes étaient extrèmement dure à sortir du sol. Et effectivement après 6 je ne fournissais plus. J'ai alors stocké mon stash de pancartes dans une allée où je n'y ai jamais vu personne d'autre que moi et mon Ipod on the way to the videostore. Sauf que là à ma troisième course d'un terrain à mon allée j'y ai croisé une piétonne. Elle a regardé mes pancartes empilées dans l'allée et m'a questionné du regard, un peu effrayée.

"Je...C'est moi qui les as plantés les pancartes..."

"Pis là...pis là tu les déplante?"

"Oui...C'est pas légal finalement de mettre ça sur les terrains des gens sans les consulter asu préalable donc apour pas avoir de maerde avec la justice on les enlève"

"...dans la nuit?"

"Ouin...ben... j'étais supposé le faire de jour mais je travaillais ailleurs, tsé nous les bénévoles on fait ce qu'on peut"

"Ha vous les jeunes...je vous admire de vous lancer dans la politique avec toutes ses gens là."

Je n'ai pas insisté, j'ai lancé ma dixième pancarte à ses pieds et suis reparti vers un autre terrain. Comment a-t-elle pu croire que j'étais un jeune professionnel (surtout quand je me suis enfargé et suis tombé en pleine face dans un jardin)est tout simplement hors de ma compréhension.

À ma treizième pancarte j'ai gossé assez longtemps sur le terrain d'un bonhomme pour qu'il sorte sur son terrain.

"What the fuck you' doin'?" a été son jappement vers moi.

"Wut? je...Faut que j'enlève la pancarte on a pas le droit de..."

"ON a pas le droit de venir su'la propriété des gens la nuitte, gimme that!" a-t-il dit avec un fort accent italien m'arrachant la pancarte des mains. Comme il avait autre chose dans l'autre main (un fusil?) j'ai reculé dans la rue, tombant assis sur une bouche d'égoût. Une voiture est passée effrayant et le bonhomme qui est rentré au pas de course dans sa maison avec la pancarte et moi-même qui ai fui à toutes jambes jusque dans l'allée saisissant le plus de pancartes possibles.

J'ai fait trois voyages comme ça de l'allée à mon garage. Les ratons laveurs ne comprennaient pas la fonction de ce nouveau joueur de nuit.

J'ai vomi de tout mon être, pris une douche, me suis brossé les dents. J'ai bu plusieurs rasades du whisky du conquérant en me suis disant que si je me faisais pogner ce ne serais pas grave je ne ferais que comme Accurso, Scott Gomez, Gerald Tremblay, tout le monde semble-t-il et je n'aurais qu'à nier.

Même si je me faisais prendre la main dans la pancarte.

"D'où t'arrives donc toi?" ma demandé la belle quand je me suis glissé dans les draps.

"J'ai exercé mon devoir de citoyen"

"Vote de nuit?"

"Vol de nuit, chérie" lui ai-je sussuré pestant le whiskey.

J'ai ronflé, c'est sur.

vendredi 23 octobre 2009

L'innateignable teigne et les sables mouvants


Son nom est aussi salissant que la graisse de char.

Chaque fois qu'il est évoqué les gens le nie, s'en détache, se sauvent, s'esquivent.

Tony Accurso est Voldemort.

On sort les spin doctors et ça spine. Ça spine jusqu'à ce que ceux que l'on tente de prendre pour des imbéciles (l'honnête citoyen) leur disent "As-tu fini de nous prendre pour des valises?". Le journaliste allume et fait son reportage d'un candide souvent navrant.

Le tentaculaire Tony Accurso est sur toutes les lèvres, de tous les partis, dans toutes les zones grises des municipalités. Et pourtant on ne le voit pas, on ne l'entend nulle part, on en le connait d'une seule photo où le téléphone cellulaire semble le déranger en plein Consigliere. Il plane au-dessus des lois comme toujours peut-être.

Et ce crotté à le culot de poursuivre pour atteinte à sa vie privée? Il n'y a pas plus privé que ce rital présentement. Fallait pas inviter du public sur son yacht privé si on voulait rester privé! Y a des ses mathématiques qui ne se comprennent qu'à l'école, Ti-Toine!

Pour le moment on ne le colle que sur la scène municipale. Mais la machine fédérale est encore plus huilée. Elle est "Honestproof". L'affaire Cadman entre autre l'a bien prouvée. Et les moyens sont beaucoup plus "Big" quand c'est le Canada au complet qui paie le silence des trops curieux. Qui sait si Accurso n'a pas une combine encore plus élaborée avec les ripoux de la feuille d'érable?

Anyway c'est peut-être triste que de savoir que le cancer de la corruption est si répandu chez nos élus mais en quelque sorte c'est drôlement cool de voir le gâteau exploser dans la cuisine.

Les voir pateauger dans la melasse reste beau à voir. Il oblige une nouvelle génération de politicien à faire leur place sur la scène politique. Et quand je dis une nouvelle génération je ne parle pas nécéssairement d'âge. Je devrais dire une nouvelle race de monde qui serait à des millénaires des Tony Accurso de ce monde. Qui le mépriserait autant que moi. Des gens qui aurait le courage de lui dire d'aller jouer dans son carré de sable et qui ne faiblirait jamais devant la piasse.

Un Homme avec un grand H comme dans Honnête. Une race de personne qui n'aurait pas peur de montrer c'est qui le boss et qui jouerait selon les règles.

La fougue d'un Sergei Kostytsin mais mieux calibrée.

Mais voilà Sergei est dans les mineures...

Quand je voyais Louise harel tenter tantôt de salir Charest en le forçant à tenir une enquête publique et voir la balloune lui pêter au visage quand les journalistes soulignaient que sa propre directrice de financement ne se cachait même pas d'utiliser des techniques illégales pour financer sa troupe je me disais
"Cybole, vous trichez toutes...vous pouvez même pas vous accuser l'un et l'autre..."


Ils ne convainquent personne à essayer de se justifier les deux pieds dans la vase. Regardez-leur les yeux. TOUT est dans les yeux.

Vous avez vu les yeux de Benoit Labonté quand il s'est assis avec la journaliste de Radio-Canada? Un nouvel homme. Un homme qui allait dire vrai. Un homme que l'on sentais bientôt libéré d'un grand poids. Un homme qui voulait honorer les deux dernières syllabes de son nom.

Et Harel qui ose dire "Je n'ai jamais reçu d'argent illicite"...
Z'avez vu ses yeux?
Disaient le contraire.

Ils ne convainquent personne en calant dans les sables mouvants.

Il leur faudrait un gros véhicule pour s'en sortir.

Un ostie de gros véhicule.

Un yacht?

jeudi 22 octobre 2009

La fin de la naiveté


On dira ce qu'on voudra.

Mais quand mononcle disait "Les politiciens sont tous des pourris baignant dans la corruption" ou sa version plus courte "Sont toutes pareils ses crottés là!" nous avions auparavant le réflexe de le taxer mentalement de personnage uax lourds préjugés.

Ce que Benoit Labonté nous "apprends" aujourd'hui en entevue à Radio-Canada c'est que le monde politique municipal est imprégné d'une mafia, italienne oui mais d'une petite pègre bien locale aussi, dont les manoeuvres sont au dessus de toute les lois.

Devrions-nos en être surpris? Pas tant que ça parce qu'au fond depuis toujours nous savons. Nous savons que ces politiciens ne sont pas toujours la crême de la société et s'organisent avec les moyens du bord suivant la logique tout Nixonienne "It's not wrong if the president does it. "

On apprend aujourd'hui que 3 ministres de Jean Charrogne ont aussi séjourné sur le bateau de Tony Acurso. Ce n'était qu'une question de temps sinon pourquoi le frisé avait si peur d'une enquête publique sur le mafiosi? On apprend aussi que les tentacules du financement douteux s'étendent maintenant dans le fief du beau Régis à Québec. Son parti aurait aussi reçu de l'argent de la part de l'entreprenant Acurso.

On dit que le clan Cotroni est extrèmement jaloux de l'attention générée par le vieux Tony.

Maintenant que ce que nous savions déjà est mis à jour, on fait quoi? On ne peut pas faire comme le Canadien et mettre tout le monde dehors et refaire peau neuve.

Ce serait bien, voire souhaité. Mais faisable? Ceux qui décide des lois sont malheureusement les principaux bandits...

Serais-ce naif de faire de la place à des équipes d'intouchables/incorruptibles?
Es-ce que cela existe?

Suis-je moi-même con d'être honnête et droit?

Au moment où Montréal accueille George W. Bush pour nous faire un discours sur ses infâmies, il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur nous-même.

Sur les dirigeants autant que sur les dirigés.

Parce que là la confiance est à zéro.

mercredi 21 octobre 2009

Séparer l'artiste de son oeuvre


"This is a story told by an idiot that means absolutely nothing"

C'est ce que dit Jon Finch/William Shakespeare au 3/4 du film The Tragedy of MacBeth de Roman Polanski.

C'est le coeur du film. C'est aussi un peu beaucoup l'histoire de Polanski en 1970.

On nous apprend généralement à séparer l'oeuvre de l'auteur au cinéma.

Quand il a été rendu public que Woody Allen couchait avec la fille d'André Prévin et de Mia Farrow une partie de son public l'a pris en horreur. On a condamné son geste et choisit de bouder son oeuvre.

En ce qui me concerne Wood est un incontournable. Bien que ses meilleures années sont derières lui je ne manque jamais son dernier effort cinématographique. Je ne me suis pas outré non plus là où les gens ont poussé des hauts cris. La plupart se sont arrêtés à l'idée qu'il couchait "avec sa fille" alors qu'elle ne l'a jamais été ni de près ni de loin. De toute façon, même si il m'avait dégoûté le vieux libidineux j'aurais su faire la part entre l'artiste et l'oeuvre.

Même chose pour William Burroughs. Le gars baisait avec des enfants à Marakesh et a tué sa femme en jouant à Guillaume Tell dans une soirée de beuverie qui a mal tournée. Il s'en est toujours tiré car son grand-père avait inventé la calculatrice et il était franchement riche avant même de naitre. Et la justice s'achète, O.J.Simpson et Gilbert Rozon l'ont bien prouvé.

Disons-le franchement le gars était immonde.

Mais sa littérature est quand même franchement intéressante. J'en ai trois livres dans ma bibliothèque. Même chose pour André Gide.

Si je fais la distinction entre l'oeuvre et l'artiste pour Burroughs, Gide et Allen je ne la fais pas toujours ailleurs.

Je ne supporte plus la mysoginie de Lars Von Trier. Depuis Dancing in the Dark que j'avais détesté, tant detesté que j'en étais presque venu à ne plus aimer de la même façon Breaking the Waves que j'avais bien aimé au préalable. Je n'ai pas supporté le total visionnement de Dogville qui m'irritait profondément. Je l'ai barré de ma liste des gens dont j'attends l'oeuvre.

Je ne verrai jamais le film Irréversible ou un quelconque film de Gaspar Noé. Cet olibrius a indiqué dans plusieurs entrevues à l'époque de la sortie de son film que l'idée de son film était née de "l'envie de tourner une scène de viol". Comme si le viol était un jeu. Ce cerveau malade m'a tant écoeuré que je me suis mis son nom au haut de ma liste noire.

Il n'est pas toujours bon de séparer l'artiste et son oeuvre.

Le succès des films de Xavier Dolan, Cyrill Collard ou 8 Miles avec Eminem sont directement imputable au fait que nous connaissions la vie de l'artiste suffisament hors de l'écran pour savoir que ce qui est projeté sur l'écran n'y est qu'un écho en image. Ceci rajoute donc une touche d'appréciation (potentielle) supplémentaire.

Dans le cas de The Tragedy of MacBeth la violence, la rage, le côté glauque du film de Polanski pourrait faire écho à toutes les horreurs qu'il a avait vécu jusqu'alors. Deux ans auparavant sa femme et son enfant à naitre était brutalement assassiné par le clan de Charles Manson. Dans une scène atroce du MacBeth de Polanski on y voit un clone de Manson violer et tuer Lady MacDuff et son enfant pendant qu'une femme enceinte se fait aussi faire le même sort tout près. De grands frissons nous passent au travers le corps. C'était fort probablement la manière de Polanski d'exorciser son mal.

Son film en devient un d'horreur, d'une violence inouie. Difficile de ne pas faire de parralèle avec ce qu'il vivait alors en tant qu'homme.

Il est peut-être raconté par un idiot.
Mais ne veut pas rien dire.

Il fait écho à bien des choses.

mardi 20 octobre 2009

Pas clair la H1N1 au centre commercial Duval


"Ouin...j'aimerais mieux la fille qui a l'air espagnole dans le fond à gauche..."

Regard incertain d'incompréhension de la part de l'infirmière Lussier.

"Ça dérange-tu? Ça a beau être gratis on a surement quand même le droit de choisir non?"

L'infirmière Lussier lui lance ici un regard furieusement en feu et lui amène l'infirmière Roussel.

"Salut" lui dit-elle avec un large sourire qui la rend encore plus jolie.

"Moi c'est Alexandre toi?..."

"Moi c'est Émilie"

"Ouin j'aime toujours mieux savoir avec qui je fais ça..."

Émilie lui a poliment souri en trouvant tout ça un peu étrange.

"T'aime ça savoir ça avant le plantage de la grande aiguille?" a-t-elle dit sans trop savoir pourquoi elle répondait à sa remarque.

Alexandre fût aussitôt excité. Comment savait-elle pour sa longue verge?

"Ouin ben...je suis venu..." a commencé le jeune homme avant de s'interrompre lui-même et de s'essuyer la bouche mal à l'aise.

L'infirmière Roussel le regardait toujours, avenante.

"Ouin ben c'est ça là, je suis venu pour le vagin gratis"

"Le quoi?" a demandé la jolie infirmière.

"Ben le vagin gratis, c'est pas ici le vagin gratis du ministère de la santé?"

"Le VACCIN gros cave!!!"

La sécurité a dû escorter Alexandre vers la sortie malgré ses cris.

"HÉ LE SEXE C'EST AUSSI ÊTRE EN SANTÉ!!! VOUS GAGNERIEZ PLUS DE CLIENTS MÂLES À OFFRIR DES VAGINS!!! VOUS SERIEZ MÊME PAYÉE JE SUIS CERTAIN!" furent les propos biscornus entendus au bas des marches du Centre Commercial Duval.

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"Ouin ben...la blonde au fond"

"Pourquoi elle?" a demandé l'infirmier Bourgault.

"Ben j'ai ben le droit...Mettons que t'es pas mon genre" a rajouté Didier, insulté de voir que l'on questionnait ses choix.

L'infirmier Bourgault, gai, n'en était pas à sa première discrimination, il a tourné les talons et est allé chercher Justine au fond de la pièce.

"Salut" a dit la blonde Justine à la cuisse joliement galbée aux yeux de Martin.

"Ouin ben...on va tu derrière les auvents?" a dit Martin, un peu gêné, les mains dans les poches de derrière son jean.

"Der...Pourquoi derrière les auvents, derrière les auvents ce sont les questionnnaires à remplir" a dit Justine incertaine de ce qu'il racontait.

Martin s'est permis un plongeant regard sur la poitrine ajustée de la belle Justine. Elle l'a remarqué et a rougi.

"Je ne suis pas certaine de comprendre c'est pas déjà faite ça?" a-t-elle rajouté.

"Je remplirai le sondage après pour l'instant j'ai besoin de palper tes ananas"

"Hein?"

"C'est...C'est pas ici les seins gratis du ministère de la santé?"

"Les VACCINS gros cave!!!"

La sécurité a dû escorter Martin vers la sortie malgré ses cris.

"HÉ LE PLAISIR SEXUEL C'EST AUSSI ÊTRE EN SANTÉ!!! VOUS GAGNERIEZ PLUS DE CLIENTS MÂLES À OFFRIR DES BOULES!!! VOUS SERIEZ MÊME PAYÉE JE SUIS CERTAIN!" furent les propos biscornus entendus au bas des marches du Centre Commercial Duval.

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"Ouin pourquoi l'agent de sécurité, il m'arrêtera pas lui-là, là?" a demandé Mathieu.

"Pourquoi qu'on vous arrêterais monsieur" a répondu la fragile et délicate infirmière Perrino. "Ça fait 17 ans que je travaille pour les transfusions de sang ou ce type de choses et ce serait bien la première fois..."

"Ouin mais là on parle pas de la même affaire" a indiqué Mathieu, nerveux.

"Non c'est vrai la c'est un peu hystérique mais bon...On fait ce qu'on peut..."

"C'est du bon au moins?" On peut tester? Combien qu'on peut en prendre?"

Devant l'avalanche de questions l'infirmière Perrino est restée un brin stupéfaite.

"Ben...On vous en donnes rien qu'un monsieur ça vous suffira!" a-t-elle dit

"Qu'es-ce que vous en savez? j'aime avoir quelques grammes avec moi en tout temps"

"Quelques grammes? qu'es-ce...qu'es-ce que vous connaissez de ce nouveau vaccin monsieur?"

"Vaccin??? je venais chercher du Hash?!? c'est pas ici le Hash gratis du ministère de la santé?" a eût le temps de dire Mathieu avant de quitter les lieux au pas de course.

Ce centre commercial-là, ces gars-là l'ont en grippe depuis.

Victime(s)


"Bonjour monsieur, êtes vous victime de quelque chose?"

C'est feu Dédé Fortin, victime de sa propre dégénération mentale, qui ironisait ainsi à la toute fin de l'une de ses chansons en empruntant le timbre de voix de Michel Chartrand.

C'est vrai que Chartrand a toujours été prêt à ruer dans les brancards pour bien des choses. Il est l'incarnation même d'être contre quelque chose. Mais la critique des Co-Locs visaient plutôt l'approche des journalistes toujours prêt à venir "constater l'état du desespoir".

En ce moment on a deux livres qui viennent de sortir sur les tablettes. Deux anciens joueurs de hockey ont publié des livres inspirés de leur expérience de hockeyeur.

Theoren Fleury a avoué avoir été agréssé sexuellement par un ancien entraineur dans son autobiographie Playing With Fire. Ceci expliquant cela, Fleury, malgré une brillante première partie de carrière a sombré dans l'alcoolisme et l'absorbtion sévère de narcotique dans la seconde partie de sa carrière. Soit à partir du moment où les rumeurs de ce qu'il vient de révéler ont commencé à circuler.

Il n'était alors pas prêt à faire face à la musique. Après avoir tenté un retour dans la LNH cette année et finalement avoir été retranché par l'équipe qui l'avais mis au monde, les Flames de Calgary, Fleury a témoigné de l'horreur de son passé.

Il sort ce livre sur le distinct parcours de sa vie tout en faisant une tournée de promotion.

Je dois avouer qu'il est remarquable.

Il dit encore ce matin qu'il n'est plus une victime.

Cette semaine, au Québec, une approche différente dans un autre sujet de hockey.

Robert Sirois, ancien de la LNH dans les années 70 et 80 avec les Flyers de Philadelphie et les Capitals de Washinton sort un livre qui dit absolument le contraire. Il raconte, chiffres à l'appui, que les Québécois francophones sont victimes de discriminations depuis les années 70.

Bon.

Et les femmes sont sous représentée au gouvernement.
Et les minorités ethniques sont brimés dès le processus d'entrevue
et que les handicapés gnagnagna...

Je vais me retenir de dire ce que j'en passe car les gros mots sales vont prédominer.
Tout ce que je me contenterai de dire c'est que les joueurs de la LNH seront choisis si ils sont BONS. Sinon les dépisteurs sont d'incompétents morons.

Peut-être que ce livre le souligne à double-trait et le prouve par 10. Que les dépisteurs sont d'incompétents morons.

So be it. Les plus forts mentalement s'en sortiront pareil et se rendront là où Maxime Talbot , Ian Lapperrière, Maxime Lapierre ou Eric Bélanger sévissent.

Les Québécois ne sont pas plus victimes de discrimnation que les Russes, les Tchèques, les Finlandais ou quiconque ne parle pas la langue de la LNH: l'anglais.

La seule vraie langue dans cette ligue devraient être la langue du hockey.

Le reste on s'en balance.

Le livre de Sirois fera beaucoup plus de tort aux futurs Québécois dans la LNH si ils se présentent déjà en victime avant même de donner ses premiers coups de patins dans la ligue.

Ce livre pose le Québécois dans les mêmes dispositions que l'africain qui garde ses accusations de racisme toutes prêtes des fois que son gérant de banque ne le décide non solvable pour un prêt.

Belle attitude de perdant, oui.

lundi 19 octobre 2009

Gars d'automne


Qu'es-ce que je peux aimer l'automne.

Rarement une saison ne me fait marcher autant. Ayant un corps calorifique j'ai toujours trop chaud, l'été m'est un fardeau.

Mais des météos comme aujourd'hui, 11/12 degrés, c'est tout à fait mon genre.

Rateler les feuilles? anytime! je fais même celles des voisins (C'est MON arbre après tout et je l'avoue je les numérotes presque). Ça me détends 100%.

Je prends des longues marches au frais. Frais qui me convient parfaitement. Je devais être un pingouin dans une autre vie.

C'est aussi que l'automne est la saison des rentrées. Rentrée scolaire, début de saison de hockey de la LNH, début de saison de hockey de Monkee, début de saison de football, rentrée culturelle.

Dans la première catégorie les deux kids sont tombés sur des professeurs hors pairs. Chaque année j'ai trouvé à redire sur les enseignants des mes enfants mais pas cette année. L'école elle-même est encore un champs de mines de communication mais dans l'ensemble ça se passe très bien. Même que Monkee ira peut-être à New York cette année le chanceux.

Le début de la NHL ne m'enchante pas mais on dirait que je m'en fais moins pour les Canadiens. Peut-être parce que les Nordiques sont dans le rétroviseur, qui sait?

Monkee a commencé sa saison de hockey ce week-end. 2 buts en 2 matchs.

"C'est drôle papa on dirait qu'il n'y a pas de poche dans notre équipe cette année". Il a raison le bougre de bougre. Zont gagné 6-2 et 5-3 et tout le monde contribue. Une grosse saison devant nous avec plein d'espoirs permis. Du fun à la tonne.

Le football me fait vraiment tripper. J'avais choisi la Nouvelle-Orléans et San Diego pour la grande valse de janvier. Bien que le deuxième club aille couci-couça, la première est exceptionelle. j'ai du plaisir à les voir jouer tel un collégien. Encore ce soir, pianoter à l'ordi avec Denver contre San Diego devant les yeux me rend tout fébrile. SD joue sa saison et ça me rend tout chose.

Et la rentrée culturelle...Suis tombé sur le dernier Flaming Lips qui est tout à fait idéal pour le jogging. Un brin de la formation Of Montreal dans le son et un brin de Gainsbourg dans le clip de leur premier extrait avec la participation de Karen O des Yeah Yeah Yeahs. The Raveonettes se sont aussi compromis mais je n'ai pas entendu leur dernier effort. (En entendant voici l'ancien son.) Metric et Emily Haynes se sont aussi permis un bien beau morceau.

J'ai un 10% de rabais à flamber chez Archambault et je l'ai déjà flambé 10 fois dans ma tête.

Quand c'est le troisième essai et les buts dans la culture, j'ai tendance à replier sur moi-même et à attendre le vrai besoin nécessaire, le vrai morceau de culture qui s'imposera et me forcera la main. Je retourne à des valeurs sûres (tout ce qu'il y a de plus personnel)comme Charlie Parker ou Enigma (!?! je n'aimais même pas ça à l'époque!!!) empruntés à la bibliothèque.

Attendre que le Alexandre Désilets ou la Émilie Proulx viennent me sortir de mes pantoufles.

M'en vais prendre une marche.
Mon gilet des Chargers sur le dos.
Parker dans les oreilles.
Sourire aux lèvres.

Fier de ma petite fille qui se relève d'une chirurgie.

On a deux belles semaines ensemble devant nous ma grande prune.
Va falloir jouer à "être tranquille".

Pas facile.

samedi 17 octobre 2009

Présider un souper aux binnes


Les élections dans mon coin de vie mettent en vedette un maire qui trône au sommet de sa ville depuis 22 ans.

Un maire qui dure depuis si longtemps pour la bonne raison qu'il ferme les yeux au bon endroit et laisse faire les "amis" qui lui conseillent fortement de le faire.

Ses "amis" sont presque tous contracteurs. Ou businessman. Ou travaillent dans l'import-export. Ils deviennent tous par magie impliqué dans son parti.

Fonsi, Villa Della Quilla, Volpi, Scylla, Giordino, Roméo, Fresno, Sollazzo, Siccursella, Ambrus, Pasquale, De Luca, Zampini et un étranger (Paquet) sont tous candidats aux élections dans mon coin.

Je me souciais plus ou moins de ses élections. Jusqu'au jour où le parti en poste depuis 22 ans s'est permis, sans demander quoi que se soit à quiconque, de poser des pancartes, vissées sur des pieux de bois, sur les terrains des gens.

Sans préavis.

Avec la face du gros ripou qui règne depuis 22 ans et de l'italienne du coin qui nous invitent à voter pour eux.

À tous les quatres terrains. Comme dans les pays du tiers-monde. J'en ai compté 28 dans un rayon de 2 km!!!!

Bien que mon terrain eût été épargné, ça m'a carrément mis hors de moi. Le vieil anarchiste de 1983 que j'étais a du coup ressucité. Depuis le début de la semaine je me suis soigneusement appliqué à les déterrer des terrains et à les placer dans mon garage. J'ai une collection de pancartes Du gros twit et de sa chienne à Jacques devant un terrain de soccer. J'ai refait le plein de mes vis car la maf...CAR SON PARTI utilise des vis de grandes qualités; mais j'ai surtout conservé les pieux qui feront d'excellents chasse-vampire pour ma cour arrière.

Comme les gens du 450 passent beaucoup de temps ou sur leur terrain ou dans leur salon, le travail n'est pas facile. Il me reste encore pas mal de pancartes à dévaliser. Ses sauvages en ont dispersés des tonnes!!!!!!! impossible de passer sur le boulevard qui mène au club vidéo sans en croiser une vingtaine!!!

Je me promets une mission de nuit bientôt.

Je me ferai une soupe à la peau de serpent avec. Après-tout c'est un président de souper aux binnes que l'on se vote.

De quel droit ses australopithèques osent-ils se prévaloir en polluant nos terrains de leurs inutiles pancartes? Certains résidants, qui comme moi on trouvé inusltant l'invasion de propriété ont arraché la pancarte et l'ont tirée dans le terrain vague en face. Et bien un gnome du roi est passé en voiture, est allé les rechercher et les as replantés là où elles étaient.

C'eût été chez moi que je le lui aurais fait manger.

Je n'avais pas l'intention de voter le 1er Novembre mais maintenant que ces ratés m'ont provoqué je vais me faire un devoir d'aller voter contre eux. Je ne gagnerais pas mes élections car leur machine est rodée depuis longtemps-elle est "bulletproof"- à un cheveu de la corruption.

Mais j'aurai fait ma part contre la pollution de mon secteur.

vendredi 16 octobre 2009

balloon boy


Ma blonde est le meilleur public pour ce type de choses.

Quand elle est revenue du travail tard hier soir elle m'a accueilli avec "T'as entendu parlé du petit gars perdu dans le ciel?"

Non je n'en avais pas entendu parlé.

"J'ai pas trop compris il était dans un ballon tout seul et il se serait envolé dans le ciel ou quelque chose comme ça"

"T'as du entendre ça sur ta radio de mongol où on croit encore qu'Eric Salvail, Dominic ou Martin sont du bon entertainment pour le retour à la maison"

Ce n'est que ce matin que ce matin que j'ai confirmé mes doutes.

Le Colorado est en voie de vivre une première interplanétaire. La famille Heene pourrait devenir la toute première famille de la planète terre où un enfant de 6 ans obtiendrait légitimement le droit de divorcer de ses parents.

Les dangereux imbéciles que sont Richard et sa femme Mayomi se décrivent comme des chasseurs de tornades et des inventeurs de tout genre avec un penchant pour les objets volants non identifiés. Ce qu'ils ne disent pas c'est qu'ils ont un dangereux besoin d'attention et que leurs trois enfants sont entrainés dans leur manège de manière tout à fait irresponsable.

Ils ont commencé à sévir dans la terrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrible émission Wife Swap où ils sont apparus deux fois. Cette émission odieuse échangent deux femmes, idéalement aux valeurs 100% opposées, et les transpose dans une nouvelle famille pour une semaine où elles auront la mission de changer les habitudes des occupants de la maison. Bien entendu ça devient rapidement un freak show. On se demande même si ce ne sont pas des comédiens et au bout du compte on se rassure comme telespectateur sur notre propre personne en se disant "je suis moins abruti que ces jambons-là".

Ses gens, Richard & Mayonnaise, sont si avides d'attention que leur nouveau plan était de faire croire aux gens de la télévision que leur fils de 6 ans, Falcon, était perdu dans le ciel à la suite d'une invention qui avait mal tournée. Ça a fonctionné un temps en mobilisant l'attention des stations de nouvelles en continu (ses merveilleux poissons) comme les tristes parents le souhaitaient.

Toutefois lorsque la cochonnerie volante a finalement atterie, elle était vide.

Les journalistes ont tout de suite été voir la famille en (fausse)détresse et le merveilleux petit bonhomme de 6 ans a éventé le canular à chaque fois qu'il a pu. Révélant qu'il était caché dans le grenier durant toute l'opération, que son père le metterais dans le trouble si il en sortait et il a même pointé du doigt par où il s'est introduit dans le grenier quand un journaliste le lui a demandé.
Sur CNN, alors que plus personne ne croyait à cette mauvaise comédie on a interviewé la famille qui était maintenant la seule à croire à sa menterie. Le petit bonhomme en a remis en soulignant que ses parents lui avait dit qu'ils faisaient cela "pour le show". Le soupir du père exaspéré de son fils qui ment mal vaut de l'or. On a tous envie de sauver l'adorable petit bonhomme à ce moment.

Au Today Show les clowns sont réapparus sur les ondes à l'heure des comiks. Le pauvre enfant a vomi à deux reprises en direct. Nous sommes en droit de nous demander quel genre de mauvais traitement auraient peut-être infligés les deux irréfléchis parents afin de donner de la crédibilité à leur insoutenable menterie.

"Qu'es-ce que j'aurais à gagner?" de demander le dangereux père.
Un peu d'intérêt. C'est ce que tous les inventeurs au monde souhaitent.

Il faut sauver falcon et ses deux frères.

Cet enfant sera-t-il chatié par ses troublants parents pour avoir dit la vérité?

Ce n'est pas parce que ses parents sont malades qu'ils devraient nécessairement en souffrir.

Kids first.