lundi 23 novembre 2009

La Dame et L'oiseau


Dans mon périple Sud Américain la musique locale ne m'a pas autant plus que la musique Cubaine.

D'autant plus qu'il m'a semblé que Cancun venait de découvrir la formation Europe C'est une chose que de jouer The Final Countdown mais la jouer tous les jours, en plus de faire jouer les morceaux plus osbcurs de la galette de 1986 comme Carrie, Rock The Night, Cherokee & Ninja s'est s'avouer un plaisir coupable face aux poilus de la Suède.

Quand je suis revenu j'ai un eu grand besoin de renouvellement musical. Tom Waits a lancé son album en spectacle de sa tournée Glitter & Doom. Habituellement les applaudissements, les variations de chansons connues, les fausses notes m'irritent au plus haut point sur les morceaux "live". Mon adultaion de l'ami Tom a dû rendre la pillule plus facile à avaler car pour une rare fois dans ma vie j'ai adoré l'album en spectacle. Mais étais-ce de la nouvelle musique? pas vraiment je connaissais tous les morceaux et les redécouvraient différemment comme si j'étais spectateur à Barcelone ou ailleurs. J'ai même deux chansons interrompues en direct pour cause de problèmes techniques c'est dire comme c'est Bootleg!

Mais la vraie découverte musicale c'est en marchant dans un magasin de musique et de livres que je l'ai faite. Je me griffonais sur un bloc-notes des idées de cadeaux pour le Père Noël quand la chanson Que N'ai-Je est venu ma chercher. Chanson de Keren Ann que je connaissais déjà mais qui étais soudainement symphoniquement réinventée et beaucoup plus riche que le version acoustique que je connaissais.

"Dekessé?" ai-je demandé tel un roturier chez l'aristocratie.

"Lady & Bird" m'a glissé le disquaire un peu fier. Comme si il avait gagé avec un collègue que les clients en parlerait si il plaçait ce disque en magasin.

Lady & Bird est un side project de l'adorable chanteuse Israelo-francophone Keren Ann et de Bardi Johansson leader et tête pensante de la formation islandaise Bang Gang (formation tout à fait délicieuse soit dit en passant). Avec un style très Gainsbourgeois le tandem Johansson/Ann se démarque par des voix hantées et enchanteresses appuyées par un orchestre symphonique lascif et presque cinématographique. On semble parfois avoir affaire à deux enfants prisonniers de corps d'adulte avec des voix timides sous des orchestrations planantes et intenses.

Vraiment cet album, (enregistré en spectacle encore!) sera dur à déloger de mes oreilles.

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