mercredi 25 novembre 2009

Langue de poche


De White à Wyman, Wyman vers Pyatt qui redirige vers Leach...oups! je croyais écouter les Canadiens de Montréal...j'ai zappé.

Suis tombé sur Pauline Marois qui s'inquiétait de la langue française.

Quel produit décalé que nos politiciens quand même...

90% de la population, incluant policiers, procureurs et autres juristes réclament à grands cris une commission d'enquête sur le millieu de la construction que l'on sait tous corrompu mais comme les polticiens qui la commanderait cette commission sont aussi pourris et seraient exposés par cette enquête, ils font tous la sourde oreille et font semblant de parler de d'autre chose.

Comme un enfant à qui on dirait d'aller se coucher qui se découvrirait une faim pour gagner du temps. Rarement auront nous vu dans l'histoire de la politique provinciale une bande de politiciens aussi peu connecté sur leur peuple.

Revenons à Hipaupau et sa peur du méchant anglais.

Allez lire les commentaires des gens qui répondent à la question "apprendre l'anglais un "must"?" sur le blogue de la Mère Blogue . La plupart répondent Absofuckinglutely. Au lieu d'avoir le frisson paranoiaque que Pauline voudrait que l'on ait tous, presque tout le monde à juste titre voit la non-connaissance de l'anglais comme un sérieux handicap et un voile volontaire 0sur un futur international.

Matante Pauline est à mon avis encore dans le champs gauche. Ce sujet de discussion n'est pas dans les préoccupations actuelles des Québécois. C'est un peu comme commencer à dire que les arbitres ne favorisent pas les Canadiens lors des parties de hockey. Stérile et périmé.

Je ne suis pas en train de dire que la langue française n'est pas importante. Elle est indispensable chez nous. Mais nous ne sommes pas en train de la PERDRE parce que nous en apprenons une autre. Au contraire nous devenons plus riche en savoir et en débrouillardise.

Je pousserais la chose encore plus loin. Comme les gens lisent apparement de moins en moins j'interdirais les traductions de film. Premièrement elles nous obligent à suivre deux performances en temps réèl. Celle de ce l'on voit et celle qu'on entends d'un comédien ou bien français qui parle une langue qui n'a rien à voir avec notre Québec ("je te pête à la tronche mec") ou encore de la part d'un artiste Québécois qui joue bien souvent mal. Puis je sous-titrerais l'intégral des films.

Même si je ne connais rien au japonnais, à l'italien ou à l'iranien si je me tape un film de Kurosawa, Fellini ou Kiarostami j'aime entendre la musique de la langue originale. Le film nous transpose ailleurs, la langue aussi. De plus, on sent davantage l'émotion de ceux qui nous jouent la scène dans leur langue que celle jouée par le gars ou la fille de l'UDA. Et les voix d'enfants traduites en français sont TOUJOURS un supplice.

Afin de s'ouvrir au monde et de ne pas être abruti par le nombrilisme et le repli sur soi, il est souhaitable d'apprendre le plus de langues possible.

Respecter le Français et avoir l'anglais comme langue de poche, why not?

C'est à mon avis indispensable.

J'ai rezappé et me suis rendu compte que c'étais bien les canadiens de Montréal qui jouaient. Et saprément bien à part ça. Enlevez-moi quelques millionaires et gardez quelques passionnés de ce sport et ça donne du beau hockey en maudit.

L'ai écouté sur TSN pas sur RDS.
Pas parce que je snob le français, au contraire.
Par souci de la langue française.
Elle est toujours perdante dans la bouche de Benoit Brunet.

1 commentaire:

Tym_Machine a dit...

Les lunettes de Pauline étaient tout à fait au poil à l'époque.