mercredi 7 juillet 2010

Ils Veulent La Mort du Secteur Public


En politique il y a deux secteurs où l'argent est majoritairement investi.

L'éducation et la santé.

Le croiriez vous?

Avec le tourisme, ça ressemble aux deux domaines les plus catastrophiques de notre gestion provinciale.

D'un côté, dans l'éducation, pour se desennuyer mais surtout par aplaventrisme devant l'argent des communutés ethniques, notre gouvernement fait des contorsions forts malhabiles dans des programmes qui n'avaient pas besoin d'être réorganisés. Pas autant que l'on veut se le faire croire.

La durée de vie des jeunes professeurs est épouvantable. Le vrai taux de décrochage auquel il faudrait s'attaquer c'est celui des nouveaux enseignants. Ils ne durent pas dans ce bordel où chaque classe est gèrée à sa manière, où on campe tous sous le même parapluie syndical et où le système de notation est aussi vague qu'une accusation de Marc Bellemare.

Dans la santé, l'anarchie est pire. Les trous de beigne au pouvoir savent depuis longtemps que le domaine de l'assurance privée c'est la ruée vers l'or. C'est non seulement des économies dans un programme que le Québec n'a plus les moyens de s'offrir mais c'est en plus une fortune dans les poches de l'employeur...le gouvernement.

Peu importe l'allégeance politique les politiciens l'ont compris. Lucien Bouchard plus que quiconque. Son passage a installé un processus de destruction du système de santé public fort efficace. Ses gens veulent la mort du système public. Ils veulent que le bon réflexe devienne celui d'aller vers le privé. "Parce que le public c'est vraiment trop compliqué" (pour nous) et que le privé "C'est beaucoup plus payant" (pour eux) mais ce dernier bout-là ils n'en parleront jamais nos ministres. Pas publiquement anyway.

C'est la mort du public qu'ils veulent. Purement et simplement.
La mort de Florence Nightingale.
Viva Paris Hilton!

Sinon ils ne feraient pas autant de complications inutiles aux infirmières du Québec. Ils veulent que ces dernières se disent "on est ben plus libre dans le privé, pourquoi on irait pas dans le privé?".

Et croyez-moi elles/ils le disent. Et c'est ce que le gouvernement veut. En leur faisant des demandes COMPLÈTEMENT déraisonables comme de leur demander 4 jours de disponibilité 24 heures sur 24 par semaine, ils veulent susciter la grogne à l'interne (réussi) et faire pêter le système (en voie de se réaliser).

Le taux de décrochage des infirmières dans leur profession d'infirmière est pire que dans celui de l'éducation.

Et je n'ai même pas abordé le problème de l'hospice qu'est devenu le Québec. Les vrais victimes de cette gestion de merde.

Merci aux morons qui avaient promis de faire "le ménage dans l'état" et qui n'ont pas même amorcé l'ombre d'une initiative à ce niveau.

Ils ont réglé en un temps record les accords avec les autres syndicats et ont l'arrogance de se demander pourquoi la FIQ ne règle pas comme les autres...

Ou si vous préférez "Voici le tarif et les conditions de ventes des pommes mais que se passe-t-il avec les bananes?"

Bandes d'ostie de légumes.

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