mardi 19 octobre 2010

La Question à 101 Piasses

Je ne reviendrai pas outre mesure sur cet éternel débat de la langue.

Ma position est claire là-dessus et j'en ai parlé très souvent sur cette tribune.

Apprendre une nouvelle langue, pour moi, c'est se rendre plus riche. Ça n'enlève rien à la langue déjà apprise et parlée. Apprendre l'anglais, c'est encore mieux, c'est s'offrir le monde entier au lieu de la simple paroisse. Attention je n'ai rien contre le village mais le monde m'intéresse davantage et m'ouvre beaucoup plus d'horizons. Se limiter à une seule langue, c'est comme dire à quelqu'un: voici un buffet mais tu n'as droit qu'aux cornichons. Il faut arrêter de croire que l'anglais c'est du fast-food. C'est aussi un buffet.

Je n'ai rien non plus contre les cornichons. Mais j'aime aussi les salades, les patates, les différentes viandes, les fromages, les desserts, je digère tout ça et ça me rend heureux. Je n'attends pas d'un étranger qu'il ne se limite qu'au Français. Si il est intelligent cet étranger il apprendra aussi l'anglais, langue beaucoup plus facile et clé qui ouvre les portes de toute la planète, pas juste du 2% qui l'accueille. Peut-on leur en vouloir d'avoir de l'ambition? Même de notre chez-nous on peut faire affaire avec le reste du monde. Souvent, on doit le faire. C'est pas en pensant continuellement petit qu'on se tricotera un jour un pays.

L'argument que seuls les gens qui ont de l'argent pourront maintenant s'acheter un droit à l'anglophonie ne tient pas. Pourquoi s'en outrer? c'est déjà EXACTEMENT comme ça ET dans les garderies ET surtout dans la santé.

Faudrait avertir les compléxés de la langue, pas mal tous du même âge vous remarquerez. On ne vous enlève rien, on vous rend plus riche. Et il n'y a rien de nouveau dans la privatisation qui s'en vient de plus en plus la norme.

Charrogne  a essayer de faire dire à Pauline ce qu'elle n'a jamais dit avec sa fraude intellectuelle habituelle.
Pauline a pêté les plombs de manière malahabile comme d'habitude.

La vérité c'est que cette loi est loin d'être la menace appréhendée. Même qu'en faisant payer les gens ont impose un important filtre.

Ceci étant dit, la vraie question qui me turlupine, la vraie question à 100 piasses à mon avis est ailleurs.

La technique du baîllon en politique devrait être utilisée dans des situations extrêmes. En tout dernier recours.
Le bâillon permet au gouvernement de suspendre les règles habituelles de l'Assemblée nationale afin d'adopter en bloc une série de projets de loi à la fin d'une session parlementaire.

En imposant le bâillon, la majorité ministérielle empêche l'opposition d'utiliser diverses méthodes dilatoires pour retarder l'adoption des projets de loi. Sans le bâillon, l'adoption de plusieurs projets de loi, qui ne font pas l'unanimité, pourrait être reportée à une session ultérieure, ce qui retarderait l'action du gouvernement.

Depuis 1985, les gouvernements successifs ont eu recours au bâillon à 40 reprises. Les péquistes l'ont utilisé 28 fois et les libéraux 17 fois, si on compte le bâillon de la présente session. Ce sont les libéraux qui ont imposé un bâillon qui visait le plus grand nombre de projets de loi, soit 28 en 1992. Mais, lors de la session du printemps 2001, le gouvernement péquiste avait aussi fracassé un record: il avait imposé un bâillon pour neuf projets de loi qui comprenaient 800 amendements, dont 300 pour modifier le projet de loi sur les fusions municipales de Louise Harel. Les députés n'avaient eu que 24 heures pour étudier l'ensemble de ces amendements.

Les Libéraux de Jean Charest, 100% sourds à la population qu'ils dirigent, ont le réflexe du petit dictateur.

Huit mois après leur prise du pouvoir en 2003, ils ont imposé le bâillon visant l'adoption à toute vapeur de huit projets de loi qui ont soulevé la controverse. Le 17 décembre quand tous les regards étaient tournés vers la saison des fêtes et les congés.

En décembre 2005, la troupe à Charest à fait la même chose, afin d'imposer de nouvelles conventions collectives aux employés de l'État et de leur retirer le droit de grève. Toujours quelques jours avant Noël, en cachette.

Et cette fois cette loi 31 qui ferait en sorte que l'on pourrait envoyer notre enfant à l'école anglaise après trois ans dans une école francophone est aussi passée sous le baîllon.

La vraie question à 100 piasse c'est: n'y-a-t-il pas un arbitre qui pourrait casser cette loi qui épouse les tendances fascistes et ne respecte en rien la démocratie?

Débaïllonnons le Québec!

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