lundi 30 mai 2011

Pellicule Qualitative et Incisive à se Mettre dans les Gencives

En lisant un livre dans l'extase et le bonheur, je me suis rappellé que voilà bientôt 10 ans qu'à Noël, je demande chaque fois, sans les reçevoir, les deux mêmes films.

Quiz Show et Rushmore.

Le premier est réalisé par un homme que j'admire énormément: Robert Redford. Je cherche autant comme autant je ne trouve aucun défaut à cet homme. Son film de 1994 raconte l'histoire des scandales des jeux télévisés des années 50 aux États-Unis, quizs qui étaient truqués et dont les participants connaissaient déjà les réponses. Le scandale a été trainé en cours suprême et n'a pas eu beaucoup de conséquences ne faisant que deux réèlles victimes: les deux concurrents vedettes Herb Stempel et Charles Van Doren.
Le premier, un fier juif un peu maniaco-depressif, souffrant nettement davantage que le second qui était fils de sénateur républicain et beau bonhomme. Le très intelligent film pose la question toujours pertinente de nos jours: "Devrions nous offrir au public ce qu'il veut voir ou risquer avec des idées nouvelles?"

Dans le livre que je lis, les deux personnages. Herb Stempel et Charles Van Doren sont des personnages en périphérie de la trame narrative de l'auteur.

Rushmore est le second film d'un de mes favoris. J'avais découvert, à peu près au même moment, Alexander Payne, un réalisateur tout aussi jeune qui est dans les rares réalisateurs qui a droit de regard sur le montage final de ses films (ce qui explique pourquoi ils sont si bons).
Election est un film qui m'a tant fait plaisir que je me le suis acheté. J'ai couru voir About Schmidt au cinéma trois ans plus tard avec assurément trop d'attentes car j'ai été légèrement déçu. Mais Sideways deux ans plus tard me séduisait tant que je me l'appropriais lui aussi en dvd (et le revisionnerait ponctuellement en prenant un coup!)
Voilà que je lis qu'il lancera un nouveau film avec un autre homme que j'aime beaucoup, un digne héritier de Robert Redford, George Clooney.

Paul Thomas Anderson (aucun lien de parenté avec Wes) que j'avais beaucoup aimé pour Boogie Nights et Magnolia mais trouvé paresseux pour Punch-Drunk Love et There Will Be Blood a le feu vert pour compléter son projet de film sur l'église de scientologie ainsi qu'un film adapté d'un roman de Thomas Pynchon qui metterais en vedette le toujours impressionnant Robert Downey Jr (le lien est narré par Pynchon lui-même!). Deux films pour PTA, selon la tradition, il pourra me séduire avec l'un et paresser avec l'autre.

Si il peut ainsi se mettre en marche c'est surtout grâce au soutien d'une (très épousable) jeune milliardaire de 25 ans, Megan Ellison, amoureuse de cinéma intell...INDÉPENDANT qui donnera aussi un coup de pouce à un projet de deux autres de mes préférés: Spike Jonze et Charlie Kaufman.

Y a -t-il des mécènes du genre au Québec?

Je suis allé m'acheter les deux films mentionnés en tête de post pour me gâter. Toutefois je me suis aussi loué The King's Speech sur le chemin du retourC'est fou ce que la qualité d'un bon casting peut faire toute la différence dans un film. Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham-Carter, Michael Gambon, Guy Pearce.

Perfect, perfect cast.

Mais ce qui m'a aussi beaucoup séduit d'emblée ce sont les bandes annonces avant même la présentation de cet excellent film.  

The Conspirator de Robert Redford (tiens, justement!)
Beginners de Mike Mills  (dont j'ai un film chez moi, acheté impulsivement sentant que je l'aimerais mais jamais vu encore)
Jane Eyre de Cary Fukunaga
The Fighter de David O. Russell où tout le monde, parlant de casting parafit, semble jouer avec un fabuleux dévouement.
(à quand le film où Amy Adams ne sera pas aussi agréable pour l'oeil? même pas maquillée et semie-vulgaire...mamamia!)
Tout ça avant un bon film.

L'été qui arrive officiellement dans une vingtaine de jours et qui m'est généralement si peu inspirant me parait tout à coup pas mal cool.

Même si tout ça ne devrais au fond sortir, qu'à l'automne...

Me taperai Quiz Show, Thumbsucker et Rushmore en attendant.
Ou The Beaver de la plutôt brillante Jodie Foster qui offre une proposition originale présentement en salle et qui offre à Mel Gibson un rôle très près de sa personalité.
En jouissant des tribulations de Nathan Zuckerman.

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