vendredi 31 mai 2013

Investi des Dénonciations du Lendemain

J'ai cette chanson de Brigitte Fontaine et Areski en tête depuis un bout de temps.

Quand je vois le patibulaire maire de Toronto.

Donc souvent ces temps-ci.

Combien longtemps peut-on être en chute libre?
Quand on est obèse, ça doit influencer l'apesanteur, non?

La fumé, l'a pas fumé, le crack?
Le maire est d'abord resté muet. Laissant croire à tous qu'un colère sourdre grondait de l'intérieur, qu'un secret avait été éventé, qu'il fallait trouver les coupables et effacer les preuves. Puis, quand il a prit le micro, il a choisit ses mots. "I am not smoking crack, nor am I addicted to crack. And I won't comment on a video that do not exist"

Habile.
I am not smoking crack. Pas au micro devant les journalistes en ce moment, non. Vous avez raison, Rob.
nor am I addicted to crack. Possible mais ça ne dissipe aucun doute. Si je n'ai jamais consommé que quelque chose, je ne peux effectivement pas en être accro. Mais Ford n'a jamais dit qu'il n'avait jamais fumé de crack. Il a tout simplement exposé qu'il ne le faisait pas en ce moment.
And I won't comment on a video that do not exist. C'est vrai, tout reste à prouver là-dessus. On dit que les vendeurs de drogue somaliens ne seraient pas légaux, donc qu'ils se cachent avec la vidéo eux aussi. Et réclamer de l'argent comme ils le font, ça s'appelle du chantage. Et quand on vend de la drogue en plus, ben ça devient criminellement double. Faudrais pas s'étonner que eux, ne fassent pas de conférence de presse.

Pendant que le somaliens se planquent les yeux plein d'or, le maire Ford souhaitait que le feu s'éteigne de lui-même. Chaque jour a toutefois amené son nouveau papier sur le sujet, du papier alimentant ce qui est devenu un incendie. Et ça ne venait plus seulement du Toronto Star qui, c'est connu, n'aime pas le rond bonhomme, ami des Hell's Angels, (et vice-versa) mais aussi de tous les autres journaux pancanadiens. Ford a craché du venin sur ceux qu'il a appelé les larves en ondes à la radio dans une émission qu'il tient avec son frère chaque dimanche. Il s'en est excusé quelques jours plus tard. Ce jour-là il devait aussi expliquer pourquoi deux de ses proches conseillers avaient claqué la porte la veille. "Ils ont eu de meilleurs offres ailleurs" a-t-il dit prenant tout le monde pour la plus grande valise au pays. La coincidence des rumeurs sur le fait que l'un des membres de son parti sache où se trouve la vidéo et tente de l'acheter afin d'enterrer la preuve maudite et le départ de ses deux hommes n'a pas semblé être un facteur d'influence dans leur décision de quitter le "bon" maire. Il a été avare de détails sur quoi que ce soit d'autres.

"Se pourrait-il qu'ils ne soient pas d'accord avec votre approche de la situation?"
"Non, ils ont eu de meilleures offres ailleurs"

...et en même temps?...les chanceux...

La bonne nouvelle pour les gens du côté de Ford c'est qu'il est extraordinairement gras. Et les véritables fumeurs de crack, les accros, sont squelettiques. Ils ne mangent plus. N'en ont plus besoin. Si Ford a fumé, il ne l'a pas fait avec excès. Et étrangement, le crack est l'une des rares drogues à rendre accro dès le premier fix. Ford, bien informé sur le sujet, a parlé d'être accro dans sa défense.
Il connaît donc la drogue. Son frère en était un spécialiste plus jeune. Il est aujourd'hui son bras droit. Vous comprenez l'épais brouillard qui refuse de se dissiper sur l'hôtel de ville depuis deux semaines?

Le crack exerce un contrôle absolu sur ses consommateurs. Une seule consommation en est une de trop. 1000 fois n'est jamais assez disent leurs utilisateurs. Prendre du crack c'est comme baiser un gorille. Tu te sens bien, mais tu ne peux arrêter tant que le gorille ne le souhaite pas. Et le crack est un gorille qui ne veut pas ralentir. Et encore moins s'arrêter.

Si le gros bonhomme a réèllement consommé, il consomme donc encore.
Et il fondera sous nos yeux d'ici deux semaines.

La défense serait donc facile si il n'était pas coupable. Et pourtant, elle ne sort pas de sa bouche...

Ironiquement, il y a depuis février 2012 une balance gigantesque à l'entrée de son Hôtel-de-ville qui y avait été installée afin d'encourager les obèses comme lui à perdre du poids. Il a manqué son objectif, 5 mois plus tard, par 33 livres.

Voilà peut-être un simple sauf-conduit pour un futur maire qui aura beaucoup maigri...
...et qui aura atteint son objectif de tour de taille.

2 autres défections hier.

Comment ça finira tout ça? La saga continue.

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