dimanche 25 août 2013

La Crasse Fauve qui Déteint Jusque sur le Bleu du Ciel

I guesss it would be nice to give my heart to a God,
but which one do I choose?
All the churches filled with losers, pyscho or confused
 I just want to hold the divine in mine,
and forget all of beauty's wasted  
-Kevin Barnes

Notre planète n'en est pas à un paradoxe près.

La religion en est la pierre philosophale.

Chaque jour dans l'actualité nous donne du concentré de contardiction aussi.

D'un côté, un enfant-roi est perçu comme une éducation parentale ratée, un être chiant, exigeant, capricieux et bien assez vite, déconnecté de la réalité commune puisqu'il finira par ne voir que lui et ses besoins et envies personnels.

Un vice donc.

De l'autre, une frange impressionnante de la population mondiale salive pendant des jours, guettant l'arrivée d'un bébé qui ne sait pas encore qu'il est "élu" et qui applaudit, applaudit oui, quand la jolie jeune Middleton le mettera au monde.

Sur cette même planète, et dans ce même pays, des milliers de femmes s'étant battues et se battant encore afin qu'on les reconnaissent égales à l'homme, (ce qu'elles peuvent être et sont bien souvent quoi qu'on en pense), et d'autres, parfois les mêmes, qui applaudissent aussi cette même Middleton girl, qui n'aura qu'à être belle publiquement le restant de ses jours. L'exemple même du sois-belle et...fait des bébés.
De la lignée royale au possible.

Ailleurs, en Amérique, on trouve coupable de 35 ans de prison un militaire qui aurait exposé les ratés de son armée. Exposant du même coup une demie tonne de mensonges sur le déploiement Étatsunien. Si au moins il avait pu torturer comme les autres...
Le même jour, le président paranoïaque de ce même pays avoue que les scrupules d'Ed Snowden sont justifiées puisqu'Obama concède que l'espionnage et l'ingérence des États-Unis dans la surveillance électronique était illégale. Et pourtant, on ne s'empêchera pas de le pourchasser et de le pendre par les couilles si on en a la chance. On a déjà commencé à torturer collatéralement en s'en prenant au copain du journaliste du Guardian qui avait coulé les révélations de Snowden la toute première fois.

D'une main on dira "oui, nous sommes criminels, vous avez raison" et de l'autre on dira "J'vais tout de même te faire ravaler ton dentier, mon ostie"

Chez nous, pendant ce temps, Stéfanie Trudeau, infâme matricule 728 rendu célèbre pour les pires raisons, est blanchie de toute accusations lors de son ridicule spasme mélancolique qui allait poivrer des gens de la rue lors des manifestations étudiantes qui auront eu raison du gouvernement Charrogne.

J'ai une amie, appelons la Kiss, qui est malade elle-aussi. Stéfanie Trudeau est malade, il n'y aucun doute là-dessus.  Cette amie est extrêmement consciente de sa mentale maladie. Elle sait qu'à tout moment, elle peut sauter sa coche comme on dit.
Elle en est si consciente qu'elle choisit ses emplois en fonction de cela. Elle sait qu'elle ne pourra jamais avoir de rôles trop importants ni trop publics, car à tout moment, elle pourrait déraper. Je l'admire beaucoup car là où nous travaillons nos petits bobos quotidiens, elle, elle travaille 100% de sa vie à tenter de gérer sa maladie.
Donc même sans emploi, elle travaille. Sur elle-même.

Kiss n'est pas salarié en ce moment, se demandant continuellement le nouvel endroit qui pourrait accueillir sa maladie avec le minimum de fracas. Et sans se présenter en criant "je suis malade".

Sa maladie mentale est une gestion de tous les jours. Et à la regarder, personne ne le devinerait. Cette maladie s'inscrit souvent dans la durée. Ce n'est pas facile à placer.

J'ai trouvé un endroit où elle pourra faire des frasques sans jamais être inquiétée.

Dans la police de Montréal.


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