vendredi 22 novembre 2013

Cette Tête Explosée Qui Habite nos Mémoires

Qui à tué JFK?
Cette question hante les États-Unis depuis 50 ans.

Une commission d'enquête bidon a été mise sur pied après la mort du 35ème président des États-Unis, le plus jeune, le tout premier d'origine Irlandaise et de confession catholique, le 4ème assassiné (après Lincoln, Garfield et McKinley) et le 8ème à mourir encore en fonction.

À l'origine, on avait caviardé en mis sous clé les conclusions de la commission Warren en arrivait à la déposition que Lee Harvey Oswald avait agit seul et que Jack Ruby avait fait de même tout de suite après. Le rapport a été rendu public en novembre 1964 puis, originalement mis sous scellé jusqu'en 2039.

Le temps que tout les (vrais) coupables, que ceux qui savent et leur descendance proche soit disparus.

Mais en 1992, ce rapport gardé sous clé est tombé et 98% du rapport* a été rendu public. Seul les témoignages dévoilant des questions d'ordres fiscales ont été gardés cachés. Mais même cette partie devrait être publique dans 4 ans.

Lee Harvey Oswald n'a jamais agi seul. Ça, l'Amérique et le monde entier le sait.
Mais personne ne sait encore, ou ne saura jamais, qui aura fait sur cette heure de lunch à Dallas.

Tout ce qu'on sait c'est que John Fitzgerald Kennedy n'aura fait que passer pour mieux marquer l'imaginaire collectif de manière mémorable.

Voici les trois principaux suspects probablement tous trois coupables:

La Mafia:
Carlos Marcello chef de la Mafia en Nouvelle-Orléans (où Oswald y a travaillé pour le FBI), Carlos Trafficante chef de la Mafia de Miami et Jimmy Hoffa, président du syndicat des conducteurs routiers des États-Unis avaient tous les trois des raisons, l'occasion et surtout les moyens, de se débarrasser de JFK. Sam Giancana, parrain de la Mafia de Chicago, après avoir aidé la CIA dans ses plans d'assassiner Fidel Castro, avait aussi aidé à truquer certains résultats en faveur de Kennedy lors de son élection présidentielle trois ans avant. Quand Robert Kennedy, alors ministre de la justice, s'est mis en tête de faire le ménage dans le crime organisé, Giancana, et la Mafia en général, se sont senti trahis par leurs anciens amis. Lee Harvey Oswald était un pion, Jack Ruby, un sacrifice qui devait éliminer un autre sacrifié. Ne serais-ce que pour le garder coi.

La CIA:
L'une des plus grandes humiliations de JFK est l'invasion ratée de la Baie des Cochons. Le jeune Kennedy avait fait confiance aux faucons de la CIA dans cette catastrophe. Il avait aussitôt congédié son chef Allen Dulles et avait aussi pesté ouvertement et à plusieurs reprise qu'il allait briser la CIA en mille morceaux et les disperser au quatre vents. Le maire de Dallas était le frère d'un directeur adjoint de la CIA congédié par JFK. Oswald avait aussi travaillé à la base aérienne d'Atsugi au Japon, lieu d'une importante station de la CIA. Dulles, le chef de la CIA congédié par JFK, était membre de la commission Warren qui a conclu au tireur seul...

Lyndon B. Johnson:
 En novembre 1963, le vice-président Johnson est cerné. Le magazine Life a entre les mains un article prouvant que des escroqueries avaient fait la richesse du Texan par le passé. Le sénat a aussi entamé une enquête sur le protégé de Johnson, Bobby Baker, secrétaire de la chambre autre, qui en sait beaucoup sur LBJ. Craignant ou la prison ou que JFK ne le largue une fois les révélations mises à jour, LBJ aurait tiré quelques ficelles afin d'orchestrer le "départ" de JFK. En 1982, Madeleine Brown, une Texane qui prétend avoir été la maitresse de LBJ pendant plus de 20 ans, révèle que la veille de l'assassinat, LBJ lui dit "After tomorrow those son of a bitch Kennedys won't be trouble for me. This is not a threat, it's a promise". Pour la veuve de JFK, Jackie Kennedy, il n'a jamais fait de doute que Johnson faisait partie de l'équation.

Ma conclusion personnelle est la même que celle de Mick Jagger en 1968.
Who killed the Kennedys?
When after all, it was you and me.

À 12h30 aujourd'hui, il y a 50 ans, quand la voiture du président contourne sur Houston Street le Dealey Plaza à Dallas, selon la version officielle, trois balles, tuent le Président des États-Unis.

Et l'Amérique tombe dans une psychose que seul les engagements au Viêt-Nam et les attaques contre le World Trade Center ne sauront égaler depuis.





*un rapport dont on a eu largement le temps de modifier le contenu et de détruire les preuves incriminantes


Aucun commentaire: