samedi 8 août 2015

Pourris de la Racine à la Cîme

aaaaah! les avocats...

On en dit tant de mal. Et souvent, à raison.

On les dits vils, retors, si au courant de tout ce qui est légal et surtout de ce qui ne l'est pas, que mettre le pied du côté obscur de la force, n'est pas chose difficile pour ses gens qui, depuis Trudeau père, ont bénéficié d'un pouvoir surdimensionné.

Le pouvoir corromps parfois et dans le cas des avocats, le proverbe qui embrasse trop, mal étreins pourrait devenir une devise. Nombreux sont les gens, de toute classe sociale à dire des avocats qu'ils sont tous des pourris.

Et à la lumière de ce qu'on nous présente parfois, ce serait difficile de dire que ces gens se trompent...

Prenez Anne-France Goldwater. J'aime bien Anne-France Goldwater comme un aime l'agité(e) dans une classe. Ou Don Cherry dans une intervention sur le hockey. Un agitateur dans son club sportif préféré. Ici le sport, c'est la justice. Un sport qui devrait être accessible à tous en saine démocratie. Elle met de la couleur. Elle fait du bruit. Et parfois dans le bruit, on retire quelque chose qui peut ressembler à un silence de réflexion.
Elle a ce qu'il faut pour faire de la télévision animée. Dans la palette de couleur, elle est vive. Et elle est capable de beaucoup d'auto dérision. Il faut l'entendre parler de son amoureux qui l'a séduite en vélo, d'abord en se demandant "comment un tel morceau de viande pouvait circuler aussi vite sur deux roues et un si petit banc..."

Maître Goldwater a fait l'object d'une plainte de la part d'un collègue pour s'être apparemment servie de son propre décolletée de manière inappropriée lors d'un interrogatoire plus tôt cette année. Bon ça. ça fait parti du numéro de clown. C'est bénin.
Ce qui l'est moins, c'est cette décision lancée par la juge France Dulude contre Miss Goldwater dans le jugement d'une cause datant de juin dernier.

Le 16 février dernier, le cabinet de Miss Goldwater, obtenait exceptionnellement d'une autre juge, une saisie avant jugement sur la foi d'un affidavit signé de la main de la colorée dame, dans une histoire de divorce, une résidente de St-Lazare.

La saisie portait sur une résidence de 75 acres de terrain d'une valeur de 5,6 millions de dollars, d'un compte bancaire, de 40 chevaux et de 11 chiens.

La convention contenait des informations de faits essentiels qui ont été omis par Maître Goldwater face à la juge qui lui accordait le droit à la saisie. Cette convention n'a jamais été produite devant cette juge.
"Je ne voyais aucune pertinence de soulever cette entente parce que ma cliente avait décidé de ne plus aller de l'avant avec le divorce." ait maître Goldwater, C'est con, de l'extérieur, on la voit tous la pertinence et on est pas avocat...

Puis, avec son meilleur profil d'actrice elle a enchaînée avec: "Ça ne m'est jamais passé par la tête que j'aurais pu avoir une stratégie" (rires préenregistrés ici).

La mari a une femme à demie-dénudée entre ses jambes qui n'est pas sa femme, la conjointe entre dans la chambre: "ce n'est pas ce que tu penses, chérie!"

Bien entendu, Maître Goldwater va en appel de la décision qui suggérait qu'elle avait douteusement manoeuvré. afin de mettre la main sur des biens qui l'intéressaient.

Parfum de fumier, vous ne trouvez pas?

Mais ce qui est plus irritant encore c'est cette histoire qui n'en finit plus avec celle qu'on a suspendue comme future bâtonnière du Québec, maître Lu Chan Khuong.

Le bâtonnier est le représentant officiel, élu par ses pairs, de tous les avocats et avocates du Québec.
Il(elle) doit conserver en tout temps l'intégrité et la stature morale qui inspire à la population le respect de la justice. Le bâtonnier, et par conséquent l'ordre qu'il préside, incarne la justice que la population voit comme un élément essentiel de la vie en société. On la dit victime de "populisme".
OUI!
Et il n'y a rien de péjoratif au sens du mot populisme. Il s'agit d'un mot tiré du mot population, utilisé pas une, mais deux fois dans les trois premières lignes de la définition du rôle du bâtonnier. Le bâtonnier travaille aussi pour le peuple et le bien commun (mais le bien commun, vous savez, ces gens-là...)

Les interventions du bâtonnier sont celles du Barreau et elles doivent situer dans un contexte qui exclut toute-arrière pensée chez le citoyen (la population) qui en prend connaissance,

Le bâtonnier est aussi l'interlocuteur du ministre de la Justice et il doit conserver l'entière considération de ce dernier. Qu'à fait la ministre de la justice? Issue d'un parti où la corruption est une seconde peau, elle s'est inquiétée...de la fuite au sujet de maître Khuong...

La bâtonnier doit en toute occasion maintenir une réputation au-dessus de tout soupçon et un intégrité sans l'ombre d'un doute. Maître Khuong est coupable d'une "distraction" en ayant quitté un magasin de jean et oublié d'avoir payé.

Voilà un Doute avec un D majuscule.

Maîrte Khuong a parié, elle a perdu son pari et maintenant elle attaque comme on attaquerait le croupier au Casino. Extrêmement dur d'être sympathique à sa cause.
Elle a aussi manqué de jugement. La confidentialité a ses faiblesses. Pour autant que je sache, on a pas besoin de chercher des coupables de la fuite, ça ne prend qu'une caissière à la boutique en question, qui connaîtrait chose qui connaîtrait chose aussi et qui reconnaîtrait son visage à la télé et voilà. Le secret n'en est plus un!

Il se sont trouvé plus d'une quarantaine de gens de lois pour la défendre, et j'ai entendu deux fois à la radio un représentant de l'ordre dire " ...on a tous trouvé que ce n'était pas important sa distraction..."

Les deux fois j'ai plutôt entendu, "la population et son respect, on s'en chr..."

Et voilà deux cas connus à Populism City. On ne sait rien des potentiels autres plus graves peut-être encore.

Comment décrotter ce fort sentiment que voilà une grande famille pourrie jusqu'à la souche?
Et dont la cime attaque le peuple avant même d'être bâtonnière.

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