mardi 20 septembre 2016

L'Épreuve D'Abraham

Gagner sa vie?

Non.

La vie est gratuite. Vous êtes un pépin dans la bulle de maman, vous prenez 9 mois à germer, vous vous extirper de son sexe. Vous êtes nouveau sur cette planète. Vous êtes né.

Tout ça est gratuit.

Même votre premier cri.

Oh! toute votre vie vous entendrez le contraire. On ne vous dira jamais que la vie est gratuite. On vous dira même que "dans la vie, rien n'est gratuit". C'est ce qu'on appelle la culture du petit pain. Né pour un petit pain.

Rien n'est plus faux.

Comme le stipule le sommet de ce blogue, aucun achat n'est requis.

Pas même le logis. Vous pouvez encore le louez. Pas même le manger. Vous pouvez toujours le faire pousser dans votre jardin. Pas même les déplacements, vous pouvez toujours les marcher. Et avant que vous ne travailliez une seule fois, vous ne devez rien au gouvernement. Ensuite, vous les remercier financièrement de vous laisser devenir servile. Généralement jusqu'à vos vieux jours, vous les aiderez à manger et à financer le patio au chalet.

Mais vous pouvez profitez longtemps de la gratuité de la vie. Stationner sa voiture par exemple. Vous pouvez vivre une vie entière sans une seule fois payer pour le stationnement de votre voiture. N'est-ce pas pas ridicule que de payer pour garer sa voiture? C'est un luxe une voiture qui dort? Vous payez déjà du pétrole, vous vous rendez voir un spectacle avec votre amoureuse/amoureux, vous avez mangé au restaurant. Voilà un trio de dépenses déjà non négligeable. Pourquoi faudrait-il se payer le luxe de payer quoi que ce soit pour laisser sa voiture au repos quelque part? Payez vous pour avoir laissé vos souliers dans l'entrée chez un ami?

Gagner sa vie, cette seule expression est en soi fataliste. Elle se place en opposition avec "la perdre".
Je ne passe pas un temps démesuré à penser perdre ma vie, j'ai la même attitude avec l'idée de la gagner.

Avoir un enfant c'est gagner quelque chose. C'est gagner à la loto de la vie

Avoir un enfant, c'est formidable. C'est l'aboutissement et le prolongement d'une passion entre deux êtres. On se projette et on se voit autrement. On se découvre autrement aussi. On apprend des enfants et sur nous-mêmes. On est perpétuellement émerveillés. On se trouve du bonheur, de la peine aussi, et du courage, là où on aurait jamais cru en trouver. On voit la vie dans une nouvelle lucarne.

Avoir des enfants, contrairement à ce qu'on vous dira, c'est payant. On se sent riche avec des enfants.

À St-Hyacinthe, une femme a été, sans complètement le réaliser, bravement courageuse dénonçant son propre fils qui avait confessé que lui et un de ses amis parlaient de tuer trois camarades de classe et d'en violer une autre. Il avait personnellement pris cela à la blague, mais son complice était si sérieux dans ses démarches qu'un couteau et un drink du viol ont été trouvés dans sa case. Le développement fantasmagorique de l'un a effrayé l'autre. Il a éventé le complot à sa mère.

Le plan a été déjoué à temps.

Maman a peut-être envoyé fiston en prison.

Celui-là a 14 ans. Son ami, plus entreprenant, en a 16. La violée potentielle en a 13.

La bravoure ne s'achète pas. C'est gratuit.

La déchirure que cette brave mère a dû ressentir est immensément intense.

Elle a dû hurler d'en dedans.

Je vois déjà TVA la pourchasser comme le plus vulgaire des vautours.
Les idées violentes attirent toujours les vivants mous.

Ça, ça devrait être un crime. Viol médiatique de l'intimité.

Viol gratuit à des fins sensationnalistes.

J'achète peu ce que vend TVA.

Surtout pas ça.
Bravo Madame. Dormez en paix, Ce sera difficile, mais dormez en paix. Vous avez fait ce qu'il fallait faire. Il n'y a rien d'autre à dire.

Vous n'êtes coupable de rien. Vous êtes le bien.

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